Et avec la tête [V.3]

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Ce sujet est fermé.
Argh :D

Ton thème, et d'autres circonstances (non atténuantes) liées à l'évocation de la Boite noire de Tonino Benacquista m'avaient fait penser à une sortie de coma.. Et voilà, tu débarques, et c'est nickel chrome :o ;)

Bon je vais essayer l'hypnose !
 
Pour illustrer son reveil brutal, et parcequ'il semble dire qu'il dessine mieux qu'il n'écrit ;), je joint les mots....

Le bruit du penne dans la gâche de l’entrée me figea sur place. Il fît un pas vers moi et arma le chien de son revolver. Droit dans les yeux, il me lança : "un coup de rouge, ça te botte ? "
Soudain un son me porte vers d’autres cieux…….putain ! 10 ans de coma pour finir l’histoire comme ça ?! Et merde !
Un peu de "pub" !..... :siffle:
On pourrait imaginer une collaboration entre les "scribouilleurs" d'ici et les "gribouileurs" dans l'autre fil, nan ?!.... ;)

:zen:
 
Oui. D'accord. Les yeux rouges et ça fait un mal de chien. La prochaine fois ne pas mettre des bottes des 7 lieues. Frapper doucement à la porte avant d'entrer.
Ce n'est jamais du temps gâché les rêves. C'est vital même il parait.
Mais, bordel ! Pourraient pas être un peu plus longues les nuits ?!
 
Alice ! Alice ? Alice ! Alice ?
Tu me gâches mes rêves, Alice - poursuivi par les cartes, assailli des coups de marteau du réveil magique, a la botte de ce salopard de lapin, sous prétexte que c'est lui qui me deale mes joints et qu'il bosse pour la reine qui ne danse plus depuis longtemps avec la moindre soupière, le plus petit médicament...
Alice, merde, revient !
Me laisse pas comme un chien.
Alice, putain !
Rend-moi ma porte, fais-moi encore la révolution rouge de ma vie minable, reviens.
Il faut que tu m'éventres, encore, que tu me hache, que tu me mâche, que tu arraches, à la hache, Alice, vas-y à la hache, vas-y encore!
Reviens, merde.
Je me rendors et le sommeil est comme un prélude chiant à ma mort.
Alice.......
 
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Réactions: Cillian et Human-Fly
Une douleur à l'épaule et à la jambe, lancinante, brûlante, le fit basculer sur le dos. Les yeux collés par les excès de la nuit, il ne sait plus où il est, d'ailleurs ce n'est pas sa préoccupation immédiate, pour l'instant il faut se débarrasser de cette foutue crampe. Dormir en chien de fusil n'est jamais bon pour les muscles surtout sur un sol dur comme celui-ci...
Il s'étire de tout son long dans un râle, même son visage semble paralysé, la nuque, les hanches ne répondent plus vraiment. Il tente de bouger son corps, se retourne du côté valide dans un sursaut, la nausé au bord des lèvres - non ce n'est pas le moment, une chose à la fois, calmes toi, retrouve ton sang froid - il inspire profondèment ...
Le sang circulant dans ses veines lui picote la main, mais c'est une bonne nouvelle il peut bouger les doigts dont les commissures rouges contrastent avec son teint blafard. Il retrouve petit à petit des sensations d'un lendemain de cuite : bouche pateuse, estomac retourné, vertiges, mal de tête ...
C'est au moment où pensant à un café brûlant et ouvrant la bouche dans un baillement, qu'il découvre son environnement... Une porte qui claque, un bruit de botte au loin... - Putain qu'est ce que je fous ici, faut que je me cache si c'est une fille ! - Il se lève difficilement et cherche un trou de souris où il pourrait cuver tranquillement tout l'après midi...
Son regard s'habitue à l'obscurité il commence à distinguer un lavabo, une baignoire, un WC - Oh non ! C'est moi tout ça ? ... - il ne sait plus ce qu'il s'est passé mais ne peut s'empêcher de penser - Tu gâches toujours tout ! - les pas se rapprochent, il s'active. Ouvre le robinet et plonge la tête sous le filet d'eau, se rince la bouche, boit un coup. Attrappe un serviette douteuse, hésites mais il ne peut pas faire le difficile, il s'essuie dans un coin. La porte s'ouvre, la lumière lui arrache un cri, il ne voit plus rien et puis ...

Elle est là dans l'embrasure, une serviette à la main ...

"Tu veux prendre une douche ?"
"Il est quelle heure ?"
"18h00"
 

1181.gif



 
Réveil brutal :

- Bon allé les enfants, il est 21 h 30, vous allez au lit.
- Nooooonnn! On veux encore jouer avec mamie et papi. Et pi pourquoi vous n’allez pas vous couchez vous aussi.
- NON! J’ai dis au lit. Vous dites au revoir à tout le monde et au lit. Ah! mais c’est pas possible ça...

- Maman, manaaan, on peut prendre Ulysse avec nous?
- Non! Le chien dort dans la cuisine, de plus si il veut sortir il grattera la porte et il vous réveillera.
- Oui mais...
- Y a pas de "mais". Allé zou au lit...





- Bonne nuit ma poupée.
- Bonne nuit maman...
- Bonne nuit mon poussin.
- Bonne nuit maman...

- ...Et papa?
- Quoi papa? Vous lui avez dit au revoir. Vous lui avez fait une grosse bise.
- Nooonn!...
- Noooonnn!...
- Bon les enfants ça suffit, après ce sera mamie, puis papi et puis tous les autres et ça n’en finira pas...

- NON! Non, ne ferme pas la porte, j’ai peur dans le noir...
- Bon d’accord , mais vous dormez... ...Faites de beaux rêves mes amours.





- Piiiiist, tu dors?
- rrrrr... ...rrrrrrrrrrr...
... ... ... ... ... ... ...

- Heeuuu oui! Bin je m’en fiche, moi je ne m’endormirai pas, je ne m’endormirai pas, je ne m’endormirai pas, je ne m’endormirai pas, je ne dormirai pas, je ne dormirai pas, je ne dormirai pas, je ne dormirai pas, je ne dormirai pas, je ne dormirai pas, je ne dormirai pas, je ne dormirai pas, je ne dormirai pas, je ne dormirai pas, ne dormirai pas, ne dormirai pas, ne dormirai pas, ne dormirai pas, ne dormirai pas, dormirai pas, dormirai pas, dormirai pas, dormirai pas, dormirai pas, dormirai pas, dormirai pas, dormirai pas, dormirai pas, dormir’ pa, dormir’ pa dormir’ pa dormir’ pa dormir’ pa dormir’ pa..... ..... ..... ....;





- Toc... Toc... Toc... Les enfants réveillez-vous... C’est l’heure, allé..., allé..., debout...
- Huuummmm! Non, paaaaas envie, pfff!
- Le... ...Pè... ...re... ...Nooo... ...ël... ...est... ...dé... ...jà... ...pass... ...ssééé...
- Oui, plus tard... ????
- QUOI LE PÈRE NOËL ??? OUUUAIIIIIII!!! Claire, réveille-toi, le père noël est passé, le père noël est passé...
- Un? Quoi? Oh! Non, mamaaaan, tu m’avais promis que cette année je pourrai lui faire la bise quand il passerait.
- Oui, je sais ma puce, mais il était pressé. Il doit rendre visite à tous les enfants et il doit faire vite, très vite. Allé enfile ta robe de chambre et suis ton frère.
- Oui, mais t’avais promis...
- Et puis tu sais ma chérie, tu auras l’occasion de le voir et de lui faire un bisou les prochaines années et...

Pook!...
- Aïeeeee!....
- Quoi qu’est-ce qu’il y a?
- Heuuu non rien je suis juste tombé à cause de mes bottes.
- Ah! Et bien si tu les avais rangés comme je te l’ai demandé hier soir ça ne serai pas arrivé. Prends-les et ranges-les en passant.
- Oui maman!...





Les esprits encore dans les vapeurs du sommeil, les mains frottant nos yeux rouges éblouis par la lumière vive de la pièce, nous entrons dans le salon ou tous les invités nous s’arrêtent de discuter et nous regardent faire...

Des visages souriants,
un sapin illuminé,
des cadeaux à ses pieds
et c’est la ruée vers ce bonheur fugace qu’est l’arrachage de papier cadeaux. Le superbe emballage que les adultes on confectionner pendant plusieurs minutes et que les garnements gâchent en quelques secondes. C’est la découverte de tout ce que l’on a écrit sur un bout de papier toujours trop petit pour mentionner tous nos rêves. C’est la toute aussi éphémère déception de s’apercevoir qu’il manque plein de choses et que le père Noël n’a pas dû lire notre lettre jusqu’au bout. C’est enfin la ruée vers l’or, à la découverte des jouets convoiter depuis,... depuis,... depuis,... Et qui ne dureront qu’un temps tout aussi fugitif...
 
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Réactions: macmarco
tu fait chier CILLIAN, j'ai déja connu ça trois fois :mad:
c'est surtout quand poupoule appelle sa mere,et toi qui hurle au loup que c'est chiant
ça te le fait aussi hein ? :eek:
les moutards qui entrent dans la chambre et te coupe le sifflet :hein:
c'est quand meme la qu'il vaut mieux n'avoir rien a jeter sous la main
on aurait vite fait de deguiser sa progeniture en steack tartare :mouais:
a prt ça,c'est criant de verité, bravo :up:
 
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Réactions: macmarco et Cillian
C‘est d’abord le retour des sensations qui vous effleure, le goût du fer dans la bouche, son froid sur la peau et une méchante odeur métallique qui envahit le nez à chaque souffle. Alors vous ouvrez les yeux et les refermez aussitôt, saisis par le migraine latente qui explose au contact de la lumière.
la suite par ici ;)

édit : comme j’aime à la fois les textes courts et les histoires complètes c'est bien évidemment à suivre au fil des prochains thèmes (si l'histoire vous plait). Le but est également que chaque texte puisse se suffire à lui même
 
Bon là vous vous dites, mais quelle cruche s'po possible ?!

Et là, après une demi nuit de sommeil réparateur, je vais vous le confirmer :D


un reveil brutal avec :

- chien
- rouge
- porte
- botte
- gache


Fin de session, jeudi 14, 20h
le 13 etant la crucifixion de captain, je vais éviter de trainer sur le net


Promis après j'arrête ! ;)

deux pages de creation et bientot le nouveau sujet ...
 
Tout commença par une paisible promenade solitaire en forêt. Paul avait eu envie de laisser ses pas le porter, sans but, au hasard des sentiers... Une sorte de jeu, inventé quand il était enfant, et auquel il était toujours resté fidèle. Se promener, nez au vent, jusqu'à se retrouver sans repères. Se perdre, volontairement. Pour ensuite s'amuser à retrouver son chemin...
Les heures succédèrent aux heures, et la nuit hivernale ne tarda pas à tomber.
Désormais, Paul estima que le jeu avait assez duré, et qu'il lui fallait désormais rentrer chez lui. L'agacement commençait à le gagner lorsqu'il entendit un hurlement, le pire qu'il eût jamais entendu... Un animal, sans soute... Peut-être un chien...

Encore ce hurlement, qui se répétait en augmentant... Sans doute l'animal se rapprochait-il... Paul essaya de n'y pas prêter une trop grande attention, mais n'y parvint pas. L'animal devait désormais se rapprocher très rapidement de lui, et ses cris terribles redoublaient. Paul sentit la terreur le gagner. Il commença à courir aussi vite qu'il put, manquant de trébucher presque à chaque pas dans la pénombre...
Paul entendait maintenant non seulement les hurlements, mais également les pas de l'animal derrière lui...
Il voulut se retourner pour voir la créature qui le poursuivait, mais n'en eut pas le temps... Une morsure lui déchira le mollet gauche, et ce fut désormais ses propres cris qui succédaient à ceux de la bête... Il ne la distingua pas vraiment, mais aperçut plutôt une ombre, dont les crocs scintillaient, déjà teintés du rouge de son sang...

Paul tomba au sol, et se débattit de toute l'énergie qu'il put, distribuant presque au hasard coups de poings et coups de pieds en direction de l'animal.
Ce fut assez pour l'éloigner quelques secondes, que Paul mit à profit pour se relever et pour fuir à nouveau. Non pas en empruntant un sentier, mais en s'enfonçant autant qu'il put dans des broussailles garnies de ronces, là où il espérait que l'animal ne pourrait le suivre aisément...
Paul sentit le sol se dérober sous lui... Il venait de glisser, et se corps dévalait désormais un petit ravin...
Il eut à peine le temps de se relever, pour s'enfoncer à nouveau dans les feuillages les plus épais qu'il put trouver ; l'animal le poursuivait encore.
Paul commença à trouver devant lui moins d'arbres, et le sol devenait plus lisse. Courant aussi vite que sa blessure le lui permettait, il parvint hagard jusqu'à une bâtisse qui était peut-être la première d'un petit village, ou d'un hameau... Il se précipita à l'entrée de la demeure en appelant à l'aide, mais ne put que marteler des ses poings une porte désespérément close...

Paul devina en effet dans l'obscurité grandissante plusieurs demeures, dont les toits semblaient de dessiner dans le ciel à peine éclairé d'un croissant de lune...
Il courut comme un fou, d'un pas que son boitillement rendait maladroit, en appelant au secours dans toutes les directions, désespérant qu'un humain pût l'entendre...
Peut-être était-il déjà trop tard... Dans quelques instants, l'animal serait à nouveau sur lui, et il ne pourrait sans doute pas lui échapper une fois de plus...
Ce hameau était-il désert, abandonné?... Ou ses habitants se terraient-ils chez eux, se refusant à intervenir?...
Il ne trouva pas d'autres échos à ses cris de détresse que les hurlements de l'animal, qui se jeta bientôt sur lui, le terrassant aussitôt...
Les crocs acérés achevaient de lui lacérer sa botte gauche, puis déchiquetèrent son mollet, lui arrachant à nouveau des cris de douleurs...
Il ne vit toujours pas vraiment l'animal, dont il ne distinguait que les yeux luisants et froids, et les crocs s'acharnant sur sa jambe, et approchant de son ventre...
Il sembla à Paul qu'il percevait maintenant des voix humaines, mais il ne savait pas si c'étaient des cris, ou des rires...


Un cri de terreur retentit dans l'immeuble. Paul venait de se réveiller en sursaut, relevant d'un coup son buste en agitant devant lui ses bras, comme pour se protéger de l'attaque de quelque monstre, ou autre ennemi difficilement identifiable...
Puis il alluma la lumière, et inspecta sa chambre en quelques instants. Seul le lit gardait la trace de son sommeil agité et de son brusque réveil. Le reste n'avait pas changé. C'était toujours une chambre, non l'entrée d'un hameau. Et la Bête du Gévaudan n'y avait pas établi ses quartiers.
Parfois, un homme estime qu'il gâche sa vie, s'embourbant dans l'ennui d'un quotidien qui s'installe jour après jour, presque imperceptiblement. Un quotidien dont il voudrait parfois s'évader à tout prix.
Parfois, au contraire, il semble délicieux de n'avoir rien d'autre à affronter que le risque d'un peu d'ennui...





Bon là vous vous dites, mais quelle cruche s'po possible ?!

Et là, après une demi nuit de sommeil réparateur, je vais vous le confirmer :D


un reveil brutal avec :

- chien
- rouge
- porte
- botte
- gache


Fin de session, jeudi 14, 20h
le 13 etant la crucifixion de captain, je vais éviter de trainer sur le net


Promis après j'arrête ! ;)
 
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Réactions: Nephou
C'est quand même long les sessions...

Mais y'en a toujours un pour poster au dernier moment ! ;)
J'suis désolée mais vu comment tournaient les choses, c'était soit trop long soit trop court.....

Bon ça m'a quand meme laissé le temps de vous lire attentivement, et comme à chaque fois le choix est dur...beaucoup m'ont touché (même toi bobby, que j'ai lu juste au moment où j'avais un grand besoin de sourire...merci :rose: )

Tout ça pour dire que, pour le fil directeur, Ponkhead est mon gagnant !!

Merci à vous ! :up:
 
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Réactions: bobbynountchak
Bravo à PonkHead :D
 
Pas de souci mon Ponk, prend ton temps!

Dans ce fil, toute façon, on est pas pressé... :siffle:


:D
 
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