Bon voilà le Mien.....
Lourdé qu'elle ma, la salope !
Jeté, viré, balancé, apelle ça comme tu voudras, ami lecteur....
Enfin bref, je te laisse imaginer la scène, ou plutôt non, j'm'en vais te la décrire de façon grandiose, façon David ( qui en ripolinant la croûte du sacre de Bonaparte s'écriait: Putain dorénavant je ferais raquer mes pigeons au metre carré" mais foin de transgressions vaseuses, revenons en à l'essentiel veux tu ? )
Donc je te décris la scène: Mézigue, planté comme un con au milieu de la rue, mon
bigorneau Nokia encore à la main que je lorgne fisquement ( comme on dit en bon français de cour maternelle ). Autour de moi, une armée de blaireaux de retour du trimard, attaché case ( et auréoles ) sous le bras, un soleil de fin de journée de mai, chaud, une atmosphère moite comme les aisselles du cadre suce-nommé. Un groupe de lycéens boutonneux attablés à la terasse d'une gargotte où que le mec ( un turc à moustache, voyez vous ça ) te chiade un Kebab dégoulinant de sauce avant que la minette qui chante en arabe au haut parleur de son restau aie eu le temps de dégoiser un couplet... euh j'en suis où là, parce que avec tout ça je m'y retrouves plus, ah ouais ! Les teenagers comme on dit, me regardent d'un air amusé, faut dire que j'ai vraiment l'air d'un con, planté là ....
Crois moi, crois moi pas, v'là que la tentation de forer des trous au P-38 ( ouais , le même que celui de James Bond, j'ai la classe moi ) dans la fiole de la mousmé qui vient de me plaqué me prend aux tripes ( et encore chuis poli ).
J'me retrouve donc en train de décaniller entre la populace vendredisoirienne. Je bouscule une brave vieille bique endimanchée Damart, qui me braît une série d'injures que tu t'imaginerais jamais que ta grand vioque elle pourrait connaître ce genre de trucs, même dans tes illusions les plus dingues.
Bon bref je décale, je cours, je vole, je bondis, je sprinte, tel le loufiat houspillé par les plus sinoques des juilletiste un samedi après midi à la terasse d'un café de la Tranche sur Mer ( en Vendée, chez l' zig Philippe, plus loin que la Roche sur Yon mon colon ).
J'arrive sur ces entrefaites au parkingue ou j'avais garé ma chignole, je te débonde la lourde façon toréador et je m'entonne dans la guérite avant même que t'aie pu finir de papilloter des mirettes.
Je calte sur les chapeaux de roues comme on dit, et me v'la parti à 90 dans les faubourgs parisiens, direction ze Bourgeoise's Loft ( elle apelle son turne un Loft, elle trouve ça branché, la vulve ! Pourtant question Plastique, c'est pas Loana si tu vois ce que je nain sinue. Ce serait plutôt le genre sécot, tiens, aussi sec que des cahouètes sans le Jaune qui va avec, pour caser encore une comparaison hautement intellectuelle dans ce tapuscrit ( ben ouais, je l'ai pas fait à la main ) du plus grand ridicule ).
Pendant que je me fraie un chemin entre les autres tires, je me mets à fumer sévère de l'encéphale, je me repasse les souvenirs des moments passés avec elle, toutes les fois ou que je lui ai fait la bête à deux dos d'une façon qu'on lui avait jamais faite avant, quelle un gras titube, euh ingratitude je veux dire !
Enfin bref, avec tout ça, je resasse, je resasse, ça va pas. Je mets un palet dans le bouzin à musique, ça va me détendre, la ritournelle, c'est mon exutoire à moi .
Merde, j'aurais du me douter qu'en roulant à 90 en centre ville j'aurais des problèmes, la Maison Poulaga me colle au Derche sévère.
Le Pandore me fait signe de caler mon landau sur le coté.... je sens que je vais allonger une poire dans fiole à Cézigue, ça va me détendre .....