et avec la tête ? v2

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Bonjour les AvecLaTête endormis

Bravo PoorMonsteR

Un petit coup de fouet à ce fil

ferait du bien aux ramollis de la tête

:)
 
macmarco a dit:
Bravo PoorMonsteR ! :up: :zen: :cool:


Mais, heu, Pierrou, tant qu'on y était, tu aurais pu attendre jusqu'à demain !... :(

C'est pas grave ...

Pierrou a dit:
Bon le président du jury a délibéré ( ouais comme à Cannes )
Et le gagnant est PoorMonster ( pour l'humour ), suivi de près par Macmaro ( pour l'utilisation d'un graphisme réussi )

Bravo les gars :up: :D :love:

... Je vais poster Hors Concours (ouais comme à Cannes)
le temps de corriger les fotes deu f'rape.


Félicitations PoorMonster :) :up: :zen:
 
«Cauchemars, fantômes et squelettes,
Laissez flotter vos idées noires.
Près de la mare aux oubliettes,
Tenue du suaire obligatoire»
*

"Vous reprendrez bien un peu de champagne ?"
Emporté par cet air à tempéraments inégaux
devant moi se miroite son image, sa compagne.
au travers d'une flûte se reflète et se flatte son égaux

Bouffé par les remords,
à sens unique, tiques et sangsues
se régalent à mon insu
et achèvent son sort

Latent, inerte, il attend d'être
dans de meilleurs dispositions
afin de tous et toutes nous envoyer paître
dans un concert de juron.

Esprit tordu ou idée folle,
sans être moral ou religieux, je vous l?assure,
sans paraître voilée ou obscure
ne consent qu'à me parler par parabole.

Matière grise grisée par les bulles
Enivré par leur danse emporté dans la parade
formant un singulière triade
invités, esprits et bouteilles ondulent

si l'image d'un beau visage flatte pour un rien,
faut pas si fier, l'esprit raisonne avec hargne.
Je reprendrai bien un peut de champagne,
à votre santé Monsieur Higelin !...


... Et à une santé qui nous est chère : la notre :D :D



*extrait de "champagne" de Jacques Higelin,
Album "Champagne pour tout le monde".
 
Hé be, cré nom dé diou, v'la t'y pas qu'j'ai encore gagné ! :D
J'm'y attendais vraiment point ! :rose:
J'ai posté un texte in extremis sur un coup de tête (sur la tête, même :rateau: )

Merci Pierrou :zen:

Et bravo à tous pour vos textes qui me font du bien au moral :love: :love: :up:

Je cherche un thème et je vous dis ça bientôt.
 
Voilà, c'est parti ! :)

Nouveau thème :

Le désamour

exutoire
illusion
Pandore
tentation
souvenirs


Résultats : Dimanche 5 juin dans la journée :up:
 
Hébé mon salaud, je m'y mets de ce pas .... :D
 
dernier devoir avant transformation,tout doit disparaitre,je parle de mes bobos,
une cure de bretagne au mois de juin,MIAM ,MIAM ;que c'est bon !:)
aussi j'interdis a tous de voter pour moi,je sais...c'est pas sympa :o
-
devoir=Le désamour_
MOTS IMPOSés= exutoire,illusion,Pandore,tentation,souvenirs
-
tout est fini pour nous, nous ne nous aimons plus
le temps du désamour est hélas apparu
de par nos ILLUSIONS,nous avions espéré
vivre tout une vie , dans les bras de l'aimée
.
au cours de tant d'années,il nous faut accepter
de n'être plus ensemble que des coeurs blessés
et comme un EXUTOIRE,c'est ainsi que soudain
nous nous apercevons,qu'il faut faire une fin
-
la boite de PANDORE,d'ou nous avions sorti
les serments de bonheur,durant toute une vie
c'était pour toi et moi,des promesses réelles
moi on me disait beau,et tu étais si belle
-
pourtant le dèsamour, issu de TENTATIONS
des heures infideles,que tout deux nous avions
fera qu'il nous faudra,un jour nous séparer
essayons de garder,notre sérénité
-
et plus que des jurons,au mal aimé donnés
ou de vaines colères ,qu'on ne peut apaiser
essayons de garder,au moins quelques sourires
et de laisser fleurire,nos meilleurs SOUVENIRS



 
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Réactions: Grug et N°6
aricosec a dit:
dernier devoir avant transformation,tout doit disparaitre,je parle de mes bobos,
une cure de bretagne au mois de juin,MIAM ,MIAM ;que c'est bon !:)
aussi j'interdis a tous de voter pour moi,je sais...c'est pas sympa :o
-
devoir=Le désamour_
MOTS IMPOSés= exutoire,illusion,Pandore,tentation,souvenirs
-
tout est fini pour nous, nous ne nous aimons plus
le temps du désamour est hélas apparu
de par nos ILLUSIONS,nous avions espéré
vivre tout une vie , dans les bras de l'aimée
.
au cours de tant d'années,il nous faut accepter
de n'être plus ensemble que des coeurs blessés
et comme un EXUTOIRE,c'est ainsi que soudain
nous nous apercevons,qu'il faut faire une fin
-
la boite de PANDORE,d'ou nous avions sorti
les serments de bonheur,durant toute une vie
c'était pour toi et moi,des promesses réelles
moi on me disait beau,et tu étais si belle
-
pourtant le dèsamour, issu de TENTATIONS
des heures infideles,que tout deux nous avions
fera qu'il nous faudra,un jour nous séparer
essayons de garder,notre sérénité
-
et plus que des jurons,au mal aimé donnés
ou de vaines colères ,qu'on ne peut apaiser
essayons de garder,au moins quelques sourires
et de laisser fleurire,nos meilleurs SOUVENIRS




Waooou ! Superbe texte ! :love: :love: :love: :up:

Merci infiniment :zen:
 
Bravo Arico... :zen: toujours à l'heure... :D Bonnes vacances si je comprends bien ... :)



Et c'est reparti pour un tour... :D :D à nos plumes... à nos claviers ... :D :D
 
aricosec a dit:
dernier devoir avant transformation,tout doit disparaitre,je parle de mes bobos,
une cure de bretagne au mois de juin,MIAM ,MIAM ;que c'est bon !:)

Aricosec tu réussiras la réhumidification, on te le souhaite.

Attention au Chouchen ! La seule boisson que le marin breton ne peut boire le dos tourné vers la mer.

Kenavo

:)
 
Bon voilà le Mien..... :D



Lourdé qu'elle ma, la salope !
Jeté, viré, balancé, apelle ça comme tu voudras, ami lecteur....
Enfin bref, je te laisse imaginer la scène, ou plutôt non, j'm'en vais te la décrire de façon grandiose, façon David ( qui en ripolinant la croûte du sacre de Bonaparte s'écriait: Putain dorénavant je ferais raquer mes pigeons au metre carré" mais foin de transgressions vaseuses, revenons en à l'essentiel veux tu ? )
Donc je te décris la scène: Mézigue, planté comme un con au milieu de la rue, mon
bigorneau Nokia encore à la main que je lorgne fisquement ( comme on dit en bon français de cour maternelle ). Autour de moi, une armée de blaireaux de retour du trimard, attaché case ( et auréoles ) sous le bras, un soleil de fin de journée de mai, chaud, une atmosphère moite comme les aisselles du cadre suce-nommé. Un groupe de lycéens boutonneux attablés à la terasse d'une gargotte où que le mec ( un turc à moustache, voyez vous ça ) te chiade un Kebab dégoulinant de sauce avant que la minette qui chante en arabe au haut parleur de son restau aie eu le temps de dégoiser un couplet... euh j'en suis où là, parce que avec tout ça je m'y retrouves plus, ah ouais ! Les teenagers comme on dit, me regardent d'un air amusé, faut dire que j'ai vraiment l'air d'un con, planté là ....

Crois moi, crois moi pas, v'là que la tentation de forer des trous au P-38 ( ouais , le même que celui de James Bond, j'ai la classe moi ) dans la fiole de la mousmé qui vient de me plaqué me prend aux tripes ( et encore chuis poli ).

J'me retrouve donc en train de décaniller entre la populace vendredisoirienne. Je bouscule une brave vieille bique endimanchée Damart, qui me braît une série d'injures que tu t'imaginerais jamais que ta grand vioque elle pourrait connaître ce genre de trucs, même dans tes illusions les plus dingues.
Bon bref je décale, je cours, je vole, je bondis, je sprinte, tel le loufiat houspillé par les plus sinoques des juilletiste un samedi après midi à la terasse d'un café de la Tranche sur Mer ( en Vendée, chez l' zig Philippe, plus loin que la Roche sur Yon mon colon ).
J'arrive sur ces entrefaites au parkingue ou j'avais garé ma chignole, je te débonde la lourde façon toréador et je m'entonne dans la guérite avant même que t'aie pu finir de papilloter des mirettes.
Je calte sur les chapeaux de roues comme on dit, et me v'la parti à 90 dans les faubourgs parisiens, direction ze Bourgeoise's Loft ( elle apelle son turne un Loft, elle trouve ça branché, la vulve ! Pourtant question Plastique, c'est pas Loana si tu vois ce que je nain sinue. Ce serait plutôt le genre sécot, tiens, aussi sec que des cahouètes sans le Jaune qui va avec, pour caser encore une comparaison hautement intellectuelle dans ce tapuscrit ( ben ouais, je l'ai pas fait à la main ) du plus grand ridicule ).

Pendant que je me fraie un chemin entre les autres tires, je me mets à fumer sévère de l'encéphale, je me repasse les souvenirs des moments passés avec elle, toutes les fois ou que je lui ai fait la bête à deux dos d'une façon qu'on lui avait jamais faite avant, quelle un gras titube, euh ingratitude je veux dire !
Enfin bref, avec tout ça, je resasse, je resasse, ça va pas. Je mets un palet dans le bouzin à musique, ça va me détendre, la ritournelle, c'est mon exutoire à moi .

Merde, j'aurais du me douter qu'en roulant à 90 en centre ville j'aurais des problèmes, la Maison Poulaga me colle au Derche sévère.
Le Pandore me fait signe de caler mon landau sur le coté.... je sens que je vais allonger une poire dans fiole à Cézigue, ça va me détendre .....
 
Zut j'ai oublié de mettre en gras les mots à caser, enfin, vous pouvez vérifier,il y sont tous ! :D
 
Je frotte, je brique, je gratte, j'astique... C'est un exutoire, je sais. Et là, c'est la baignoire qui y passe.
Les pieds nus dans la mousse à l'odeur de Javel, les doigts fripés par l'humidité, je récure.

Croire pouvoir ne pas penser à lui en focalisant mon énergie sur le calcaire parti depuis longtemps est évidemment une illusion.
Cette orgie ménagère permet tout au plus d'éviter d'ouvrir la boîte de Pandore, un petit couvercle qui retient les souvenirs de déferler.
Une inondation d'eau javellisée pour éviter celle d'eau salée.

La baignoire n'a plus besoin de moi. Si je continue, c'est l'émail qui va prendre.
La tentation me pousse maintenant vers le lavabo.
M'arrêter ne serait pas prudent, si je veux éviter le déferlement.
 
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Réactions: Stargazer
Pierrou a dit:
Bon voilà le Mien..... :D



Lourdé qu'elle ma, la salope !
Jeté, viré, balancé, apelle ça comme tu voudras, ami lecteur....
Enfin bref, je te laisse imaginer la scène, ou plutôt non, j'm'en vais te la décrire de façon grandiose, façon David ( qui en ripolinant la croûte du sacre de Bonaparte s'écriait: Putain dorénavant je ferais raquer mes pigeons au metre carré" mais foin de transgressions vaseuses, revenons en à l'essentiel veux tu ? )
Donc je te décris la scène: Mézigue, planté comme un con au milieu de la rue, mon
bigorneau Nokia encore à la main que je lorgne fisquement ( comme on dit en bon français de cour maternelle ). Autour de moi, une armée de blaireaux de retour du trimard, attaché case ( et auréoles ) sous le bras, un soleil de fin de journée de mai, chaud, une atmosphère moite comme les aisselles du cadre suce-nommé. Un groupe de lycéens boutonneux attablés à la terasse d'une gargotte où que le mec ( un turc à moustache, voyez vous ça ) te chiade un Kebab dégoulinant de sauce avant que la minette qui chante en arabe au haut parleur de son restau aie eu le temps de dégoiser un couplet... euh j'en suis où là, parce que avec tout ça je m'y retrouves plus, ah ouais ! Les teenagers comme on dit, me regardent d'un air amusé, faut dire que j'ai vraiment l'air d'un con, planté là ....

Crois moi, crois moi pas, v'là que la tentation de forer des trous au P-38 ( ouais , le même que celui de James Bond, j'ai la classe moi ) dans la fiole de la mousmé qui vient de me plaqué me prend aux tripes ( et encore chuis poli ).

J'me retrouve donc en train de décaniller entre la populace vendredisoirienne. Je bouscule une brave vieille bique endimanchée Damart, qui me braît une série d'injures que tu t'imaginerais jamais que ta grand vioque elle pourrait connaître ce genre de trucs, même dans tes illusions les plus dingues.
Bon bref je décale, je cours, je vole, je bondis, je sprinte, tel le loufiat houspillé par les plus sinoques des juilletiste un samedi après midi à la terasse d'un café de la Tranche sur Mer ( en Vendée, chez l' zig Philippe, plus loin que la Roche sur Yon mon colon ).
J'arrive sur ces entrefaites au parkingue ou j'avais garé ma chignole, je te débonde la lourde façon toréador et je m'entonne dans la guérite avant même que t'aie pu finir de papilloter des mirettes.
Je calte sur les chapeaux de roues comme on dit, et me v'la parti à 90 dans les faubourgs parisiens, direction ze Bourgeoise's Loft ( elle apelle son turne un Loft, elle trouve ça branché, la vulve ! Pourtant question Plastique, c'est pas Loana si tu vois ce que je nain sinue. Ce serait plutôt le genre sécot, tiens, aussi sec que des cahouètes sans le Jaune qui va avec, pour caser encore une comparaison hautement intellectuelle dans ce tapuscrit ( ben ouais, je l'ai pas fait à la main ) du plus grand ridicule ).

Pendant que je me fraie un chemin entre les autres tires, je me mets à fumer sévère de l'encéphale, je me repasse les souvenirs des moments passés avec elle, toutes les fois ou que je lui ai fait la bête à deux dos d'une façon qu'on lui avait jamais faite avant, quelle un gras titube, euh ingratitude je veux dire !
Enfin bref, avec tout ça, je resasse, je resasse, ça va pas. Je mets un palet dans le bouzin à musique, ça va me détendre, la ritournelle, c'est mon exutoire à moi .

Merde, j'aurais du me douter qu'en roulant à 90 en centre ville j'aurais des problèmes, la Maison Poulaga me colle au Derche sévère.
Le Pandore me fait signe de caler mon landau sur le coté.... je sens que je vais allonger une poire dans fiole à Cézigue, ça va me détendre .....

Ouaaaaaaaarf ! :D
J'ai bien rigolé ! On dirait du San-A dans ses bons jours ! :love:
Merci Pierrou :up:
 
lumai a dit:
Je frotte, je brique, je gratte, j'astique... C'est un exutoire, je sais. Et là, c'est la baignoire qui y passe.
Les pieds nus dans la mousse à l'odeur de Javel, les doigts fripés par l'humidité, je récure.

Croire pouvoir ne pas penser à lui en focalisant mon énergie sur le calcaire parti depuis longtemps est évidemment une illusion.
Cette orgie ménagère permet tout au plus d'éviter d'ouvrir la boîte de Pandore, un petit couvercle qui retient les souvenirs de déferler.
Une inondation d'eau javellisée pour éviter celle d'eau salée.

La baignoire n'a plus besoin de moi. Si je continue, c'est l'émail qui va prendre.
La tentation me pousse maintenant vers le lavabo.
M'arrêter ne serait pas prudent, si je veux éviter le déferlement.

Un très beau texte à lire entre les lignes. Dans le même genre : l'eau salée nettoie les plaies ;)

Merci lumai :love: :up: :zen:
 
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Réactions: lumai
3 candidats pour le moment :
aricosec
Pierrou
lumai

Qui veut tenter sa chance ?
Qui veut gagner... :siffle:

des applaudissements !

:D :D :D
 
PoorMonsteR a dit:
Ouaaaaaaaarf ! :D
J'ai bien rigolé ! On dirait du San-A dans ses bons jours ! :love:
Merci Pierrou :up:
Ben en fait je venais de finir de m'en faire un, un San A...
D'ailleurs, quelqu'un connait il un dictionnaire ou on peut trouver le traduction en argot de certains mots français ? :D
 
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Réactions: lumai
Ben là si, ça va, mes portugaises sont en état de marche, mais j'aimerais bien dégoter un jargon encore plus fleuri :D
Va falloir faire appel au philosophe Bérurier :D
 
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