et avec la tête ? v2

Statut
Ce sujet est fermé.
macelene a dit:
Il fait bon être dans l'atmosphère colorée de cette longue pièce aux mosaïques et aux poutres peintes.
....

Voyages, sensualité, empire des sens....Merci Hélène, merci beaucoup :zen: :zen: :up: :rose:
 
  • J’aime
Réactions: macelene
Magnifique Hélène, tu nous en mets l'eau à la bouche ! :up: :cool: :zen: :love:
 
loustic a dit:
Je dirais même plus : tu nous en mets beau à la louche. :D


tiens cette coontrepétrie m'a fait bcp rire :D
 
je n'étais pas venu ici depuis longtemps... sot que je suis... :hein:

Quel plaisir de vous lire... bravo à toutes et tous :zen: :love:
 
:zen: merci tutti ... :love:

MAis bon même s'il reste un peu de temps faudrait penser à écrire un ti texte pour Cillian... :siffle:
 
macelene a dit:
:zen: merci tutti ... :love:

MAis bon même s'il reste un peu de temps faudrait penser à écrire un ti texte pour Cillian... :siffle:
C'est pas facile avec la vertu de la vertu, le vice du vice et vice versa !!!
:D
 
+++ Plat 2 +++

Ecolos au lait frais de serre

- Préparer plusieurs écolos comme pour le plat 1 (voir post #1714 )
- Une fois les écolos bien égouttés, les allonger délicatement, un peu comme des sardines bio, dans une grande cuve en plastique bio.
- Les recouvrir d'un mélange de vin blanc d'Alsace bio et de lait frais bio. Ne pas dépasser un tiers de vin.
- Placer la cuve dans une serre où la lumière pourra pénétrer abondamment, mais pas les rayons du soleil. Choisr judicieusement un bon emplacement, par exemple au nord au pied d'une immense falaise de granit bio.
- Laisser reposer suffisamment longtemps (plusieurs dizaines de milliers d'années sont parfois nécessaires).
- Guetter les premiers signes annonçant un réchauffement climatique. La serre produit alors son effet.
- Laisser l'effet se faire !
:D
- Toutefois, si le résultat est un peu trop écoeurant, annoncer aux invités d'une voix forte et bien assurée : "Je desserre l'effet ce matin !"
:D :D :D

A suivre...
 
loustic a dit:
- Guetter les premiers signes annonçant un réchauffement climatique. La serre produit alors son effet.
-:eek:
.
-..
.
.
enfin moi ça marche avec mes bonzais et mes plantes carnivores :siffle:
 
La machine ne me laissant pas remercier macelene comme je l'ai fait pour loustic, aricosec et christelle75015

Vous devriez donner des points de réputation à d'autres avant d'en offrir de nouveau à macelene.


Merci beaucoup macelene :up:

Je n'en dirai pas plus, mes propos pourraient être mal interprêté. :D :D
 
Cillian a dit:
La machine ne me laissant pas remercier macelene comme je l'ai fait pour loustic, aricosec et christelle75015

Merci beaucoup macelene :up:

Je n'en dirai pas plus, mes propos pourraient être mal interprêté. :D :D



:zen: oui bon ... :rose: je te mets le smiley de circonstance... :love: merchi... beaucoup...


MAis nous ne sommes donc que quatre pélerins à avoir participer...? :siffle:


Faudrait voir à vous réveiller bande de ... :p :D :D :D
 
:D :D :D :D :D :D

Si je ne fait aucun autre commentaire,
c'est de ma part, totalement volontaire.
Je ne souhaite pas vous influencer
par une rhétorique ou un smiley mal placé.

Pourtant la politesse veut que je dise merci
à tous ceux dont les textes sont déjà postés.
Permettez moi aussi un second merci
Destiné à tous les autres, pour les encourager.

:D :D :D :D :D :D
 
Triste soir que celui-ci. Le soleil s'est perdu sous de girondes lunes et les étoiles clignent malicieusement des ses soupçonnés ébats. Plus bas encore la nuit écrase de son velour une foule fendue par le sillon luisant d'une voie pavée. Les souffles se font courts accompagnant la rumeur qui enfanta cette assemblée. Les mains tremblent de froid et de colère. Les gorges, mégissées au mauvais vin, élixir que l'on peut trouver au fond d'outres en peau de chèvre, rendent les propos glissant. Une jeunette, parée de vert, qui en avait à revendre -- et ne faisait donc pas dans le détail -- prétait (son père était artisan) de la voix -- en même temps qu'une oreille attentive. Enfin, la jeune femme -- depuis peu mais c'est une autre histoire -- perçoit le staccato du bois cerclé sur la pierre lisse. Une diligence au loin tinte. La foule se masse et se tend. Le silence se défait aussi vite qu'il ne se fit. La cavalcade se mue en calvaire par les remous du peuple rassemblé. Les armoiries du vice roi sont frappées désormais de vils manières et déchets . La Verte hue « hou le vice ! » de toute la générosité de sa plastique (non sans que quelque mains s'y égarent). On imagine les voyageurs calfeutrés, terrés sous les soies et les coussins. Essayant de faire du véhicule dans lequel les quolibets résonnent un havre de paix, un vihara. Enfin le vice roi, haï pour ses m½urs légères, sème la foule comme la dicorde dans le royaume. Il ne retiendra qu'une chose : les seins blancs éclatant sous les torches hors de leur fourreau vert.

...
 
  • J’aime
Réactions: Cillian
Nephou a dit:
Triste soir que celui-ci. Le soleil s'est perdu sous de girondes lunes et les étoiles clignent malicieusement des ses soupçonnés ébats. Plus bas encore la nuit écrase de son velour une foule fendue par le sillon luisant d'une voie pavée. Les souffles se font courts accompagnant la rumeur qui enfanta cette assemblée. Les mains tremblent de froid et de colère. Les gorges, mégissées au mauvais vin, élixir que l'on peut trouver au fond d'outres en peau de chèvre, rendent les propos glissant. Une jeunette, parée de vert, qui en avait à revendre -- et ne faisait donc pas dans le détail -- prétait (son père était artisan) de la voix -- en même temps qu'une oreille attentive. Enfin, la jeune femme -- depuis peu mais c'est une autre histoire -- perçoit le staccato du bois cerclé sur la pierre lisse. Une diligence au loin tinte. La foule se masse et se tend. Le silence se défait aussi vite qu'il ne se fit. La cavalcade se mue en calvaire par les remous du peuple rassemblé. Les armoiries du vice roi sont frappées désormais de vils manières et déchets . La Verte hue « hou le vice ! » de toute la générosité de sa plastique (non sans que quelque mains s'y égarent). On imagine les voyageurs calfeutrés, terrés sous les soies et les coussins. Essayant de faire du véhicule dans lequel les quolibets résonnent un havre de paix, un vihara. Enfin le vice roi, haï pour ses m½urs légères, sème la foule comme la discorde dans le royaume. Il ne retiendra qu'une chose : les seins blancs éclatant sous les torches hors de leur fourreau vert.

...


les mots de la nuit... :zen: ;)
 
+++ PLAT 3 +++

Brochettes d'écolos

La saison des écolos nouveaux approche à grands pas. Après avoir lentement germé durant les longs mois d'hiver, les jardiniers vont enfin pouvoir les sortir des caves obscures où ils étaient bien à l'abri sous une épaisse couche de crottes de chiens bio récupérées sur les trottoirs de la capitale. Le repiquage des écolos ne pose pas de problème particulier. Faire attention cependant car les écolos poussent avec une rapidité d'autant plus grande et stupéfiante qu'ils sont plus proches d'une autoroute, d'une centrale électrique, d'un Hôtel de Ville, etc. Voici une recette simple et rapide à préparer.

- Choisir des écolos et des navets nouveaux, bio cela va de soi, ayant à peu près la même taille.

- Les couper en tranches un peu épaisses.

- Les enfiler sur des grandes brochettes en bambou bio en prenant soin d'alterner écolos et navets pour que les brochettes aient un aspect uniforme et qu'on ne puisse plus distinguer les écolos des navets.

- Les griller un jour de grand vent à cause de l'odeur.

- On les dégustera avantageusement comme si on faisait une retraite dans un vihara, en poussant des borborygmes gutturaux destinés à amadouer les mauvais esprits des voisins.

:) :D :) :D :)

A suivre...
 
  • J’aime
Réactions: lumai
de mieux en mieux,:) , du sexe,de l'aventure,de la poesie,et meme le feuilleton
loustic,mais ou ira t'on dans la qualitée :eek: ,du cinema pur jus :zen:
.
nous attendons un scenariste,pour remoudre tout ça :D :D
 
Cillian a dit:
La vertu du vice
ou
le vice de la vertu



- Élixir
- Plastique (le ou la)
- Megir ou Megisser
- Vihara
- Artisant

À force de mégir son âme, son corps en portait les séquelles. Elle savait que c'était un prix bien modique à payer pour atteindre ses objectives. Il lui fallait atteindre le nirvana ? Oh ! pas ce nirvana de pacotille que l'occident a créé, non le vrai, celui qui dans l'ultime état de conscience la libèrerait de ses désirs et ces souffrances. Donc peu lui importait son corps. Elle avait une plastique qui ne laissait pas les hommes indifférents. Mais on lui avait enseigné que les hommes sont tous des porcs. Et combien de fois ne l'avait-elle pas vérifié. Alors, ayant assez de vivre ces paroles prophétiques : « Ton désir te poussera vers ton homme et lui te dominera », elle préférait retourner dans son petit vihara personnel.

Mais depuis quelque temps, son sommeil était troublé. Son corps semblait réagir, se révolter. Ses rêves étaient hantés de plaisirs. Sur la toile de ses nuits s'étalait sans pudeur cette chair qui tant de fois l'avait fait vibrer, puis briser en ces innombrables douleurs qu'aucune caresse ne semblait soulager. Son inconscient distillait un élixir qui lentement sapait sa détermination. Que devait-elle faire ? Fallait-il s'abandonner sans mesure dans les plaisirs, laisser toutes les mains la caresser au point de n'être plus qu'un corps sans âme ?

Mais tout cela n'était en fin de compte que la réminiscence de son ancienne utopie : faire la rencontre de celui qui l'aurait considéré au même niveau que lui. Qui aurait pris soin d'elle comme elle aurait pris soin de lui. Cet être avec qui elle aurait pu regarder dans la même direction, construire une vie de douceur de sérénité. Ils seraient devenu un, tellement intensément, au point de créer un autre, une fois, deux fois, trois peut-être et commencer une dynastie de bonheur. Mais tout cela n'était que foutaises ; Elle ne l'avait pas rencontré cet homme. Pouvait-il seulement exister ? On fait espérer aux petites filles un prince charmant, pour mieux les aveugler et leur faire accepter la nature fallacieuse de ces hommes éduqués dans le dogme de leur puissance illusoire.
Alors non ! Elle refusait ce mensonge. Et à défaut de rencontrer l'antithèse de toutes ces bêtises, ses efforts seraient les artisans de sa sauvegarde. Malheureusement, seule elle ne pouvait sauver en même temps son âme et son corps. Il lui fallait encore subir la dissension entre les deux partie d'elle-même.

Et si elle se trompait et qu'en l'autre elle trouvait la réconciliation avec elle-même ? Non ! Non ! Elle avait déjà fait le tour de la question. Il fallait qu'elle se discipline, qu'elle balaye les doutes et tant pis si à force de mégir son âme, son corps en portait les séquelles.
 
  • J’aime
Réactions: macelene et Cillian
Statut
Ce sujet est fermé.