et avec la tête ?

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Bravo Barbarella, joli coup !
Bien qu'à mon avis ton texte soit un tantinet longuet, il n'en est pas moins réaliste et mieux construit que les miens (j'aime beaucoup les "dis, tu m'écoutes...").
Si tu décides de lancer un autre thème, je serai là (et cette fois-ci, je viendrai le poster moi-même car j'ai moulé les clefs de la MGZ dans un bout de savon... mais chut... faut pas que tonton béru s'en doute - hi, hi, hi !)
 
guytantakul a dit:
Bravo Barbarella, joli coup !
Bien qu'à mon avis ton texte soit un tantinet longuet, il n'en est pas moins réaliste et mieux construit que les miens (j'aime beaucoup les "dis, tu m'écoutes...").
Si tu décides de lancer un autre thème, je serai là (et cette fois-ci, je viendrai le poster moi-même car j'ai moulé les clefs de la MGZ dans un bout de savon... mais chut... faut pas que tonton béru s'en doute - hi, hi, hi !)
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d'autant plus que si ton tonton n'avais pas grogné,je t'aurais mis medaille d'argent,
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j'ai cru qu'il t'avait attacher un boulet au pied
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la prochaine fois créve y les pneus,il ne pourra pas te persécuter
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C'est avec une émotion, non dissimulée que je reçois cet honorifique titre. Dans l'après-midi un nouveau thème. Venez nombreux, bienvenue à guytantakul
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Voici plus tôt que prévu le nouveau thème :

UNE NUIT EN ENFER

Les mots :

VAMPIRE, AUTOROUTE, CONTACT, MAINS, SANDWICHES

Pour jeudi 31 juillet, 19 heures. Résultats dans la nuit.

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C'était il y a 5 ou 6 ans. À cette époque, j'étais dans un état de désœuvrement quasi-total et je me baladais à travers le monde avec une équipe de travellers techno : un soir à Goa, le lendemain dans une vielle centrale nucléaire en Ukraine... Nous étions partis cette fois-là en Argentine pour fêter le solstice (ou l'equinoxe - je me rappelle plus trop). Sur l'autoroute vers la cordillière des Andes, notre camion a soudain calé... Crotte, malgré la pleine lune, c'était dur d'y voir clair ! Des chauves souris nous frôlaient la tête (pas des pipistrelles de par chez nous, des chauves souris vampire de plus d'un mètre d'envergure !). On s'est donc réfugié dans le camion pour manger nos sandwiches (entre autres choses) avant de mettre les mains dans le cambouis.
On a démonté tout ce qui était démontable et bientôt, ce fût l'enfer : tous les écrous, vis, joints et autres pièces de moteur étaient éparpillées en tous sens et les mécanos complètement aux fraises... En plus, je commencais à voir des trucs pas catholiques dans tous les sens qui hurlaient et gémissaient en voulant grignoter nos boulons. Aïe, que je me suis dit, on est mal barré, là... Et c'est à ce moment-là qu'un gars qui était allongé dans le camion a localisé la panne : la clé de contact était sortie du neimann avec les infrabasses de la sono (oui, notre camion avait un neimann "spécial", mitonné au tournevis). Voilà - raconté comme ça, ça peut sembler rigolo, mais sur place, je vous jure que je n'en menais pas large...
 
je vais essayer de pondre avant le mois d'aout,d'ailleurs sachant que mon talent reconnu
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,je serais nomminé et vainqueur de l'epreuve,je refuse par avance ce césar,car probablement absent en aout,je ne pourrais assumer cette charge
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aricosec a dit:
je vais essayer de pondre avant le mois d'aout,d'ailleurs sachant que mon talent reconnu
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,je serais nomminé et vainqueur de l'epreuve,je refuse par avance ce césar,car probablement absent en aout,je ne pourrais assumer cette charge
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Ca te laisse quand même deux jours, et puis le rendu est pour le 31 juillet.

Allez, venez nombreux, venez nous épater
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aux bords des AUTOROUTES,le soir on apercoit
quelques ombres étranges,funestes,aux abois
VAMPIRES des étés,par le sang attirés
de quelque corps blessé,sur le bord étalé
souvent je vous ai vu,dans des reves troublés
vers une femme nue,vos MAINS les approcher
est ce bien le CONTACT de leurs corps alanguis
ou bien la cataracte des cheveux sur le lit
qui vous attire en eux,et vous fait les aimer
et comme de passion encore vous abreuver
que voulez vous de plus,vous approchant de moi
m'apportez vous la mort,ou bien je ne sais quoi
n'avez vous pas assez d'une femme SANDWITCH
et prenez vous mon cou,pour le cou d'une biche
j'ai pris mes précautions,je connais mon affaire
un soleil éclatant vous fait vivre un enfer
avec une pointe d'ail,je n'ai pas peur du tout
et la croix sur mon coeur auras raison de vous
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guytantakul a dit:
Euh, la croix sur le cœur ? C'est GlobalCut ?
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GLOBALCUT est le porte parole du beau pays de groland,
a ce qu'on m'a dit la croix sur le coeur
serait plutot la main sur le cul de ma soeur
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a propos a tu pris ta carte d'identité a la prefecture grolandaise
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bon, j’ai honte mais puisque certains gèvistes grèvent à moitié… et pis après tout c’est pour la culture :

une nuit en enfer
<font color="#aaa">© Neph’prod mmiii
————————————————</font>
—Mardi 29 juillet, beaucoup trop tôt, la radio ne semble vouloir cracher que des mauvaises nouvelles entre deux flots de parasites. « Sale temps » susurré à travers une mâchoire.; confirmé par les gouttes s’écrasant sur un pare-brise désormais paravent. Le soleil renonce à percer, préférant laisser sa place aux lumières halogènes luisant sur l’asphalte. À regret une main se tend vers la commande des phares – qui diable chez Opel a décidé de la planquer là – et tue la pénombre s’installant dans l'habitacle. L’autoroute revêt son manteau charbonneux. Elle n’est plus qu’obscurité entre éclairs aveuglants : une orage chuintant, sans tonnerre et violent.
—Là où, une heure auparavant, d’indifférents destins allaient sur une voie rapide.; il n’y a plus qu’un chemin étouffé par la nuit.; convoyant quelques âmes aux trajectoires perdues. Le poids du temps qui ne repose plus sur rien se fait ressentir sur les épaules tendues. La faim arrive doucement, telle un direct à l’estomac. La mâchoire se desserre pour laisser passer l’air. La fatigue insidieuse relâche l’attention et tend les muscles. Le décor ne peut rien pour raviver l'esprit… tout se vide. Les lieux croisés sont virtuels, l’horizon inexistant et les autres… le vent qui rugit tait leurs rumeurs. Dans les rétroviseurs ils ne sont plus que tâches de lumière. L’espoir de revoir le jour s'effrite au gré des kilomètres.
L’envie de s'arrêter le prend à la gorge. Elle accompagne l’envie de manger. Celle de fumer a depuis longtemps consumé le dernier paquet de cigarettes, mâché le dernier chewing-gum. L’ennui s’ajoute à la fatigue : l’autoradio a vomit une bande magnétique et les informations sont toujours aussi sombres. Un point l’éblouit : un oasis de lumière vient frapper son regard.
La souffrance du caoutchouc fend l’air et le glace. Portée par la pluie, la gomme n’accroche pas.; l’adhérence n'est plus qu‘un souvenir lointain. L’afflux d’adrénaline le gifle, le réveille. Son pied, crispé, se relève de la pédale de frein. Le regard fixé sur un ensemble arrogant de néons colorés il redresse se trajectoire. Enfin arrêté, à la lumière, sa main moite tourne les clefs, enlevant le contact. Le vent et la pluie occupent tout l'espace mais il ne fait plus sombre… mais la lumière crue ne fait que révéler la pâleur de son visage. Brutalement, la faim revient, brûlante et obsédante. Il n’y a plus que cela qui compte. La seule partie de son corps dont il a conscience désormais est sa bouche. Les muscles de sa mâchoire se contractent dans un rythme lent.; sa langue palpe toutes les parois.; elle s’attarde un moment sur ses dents… ces dents qui sont douloureuses de n’avoir tranché, déchiré et écrasé. Les vêtements collés par la pluie, inconscient, il marche vers le hall de la station service. La chaleur des gens rassemblés autour des machines à boisson l’attire. Certains ont la gorge animée. Cette nuit, il se sent l’âme d’un vampire. « Sale temps » étouffé à travers les sourires.; proclamé comme le bonjour. Des gouttes de café s’écrasent sur le carrelage blanc et boue. Par quoi commencer.? Le café le brûle mais ne le calme pas. Les quelques friandises proposées le dégoûtent et le frustrent. Il salive.; n’y tient plus.; tout devient flou·; se passe très vite. Ses dents s’enfoncent dans la chair. Il se délecte et s’enivre. Il fait à peine attention à l’employée de la station, aux autres personnes présentes. Pain, salade et tomate ne le ralentissent pas. Il dévore son sandwich sans attendre sa monnaie.
—En sortant il se dit que le jour ne va pas tarder…
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on en voudrait plus de la honte comme ça NEPHOU,
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Eh bien voilà, après avoir longuement hésité, je déclare gagnant de ce grand tournoi Nephou.

Bravo aussi à tous les particpants
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Alors Nephou, à toi
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ah ! ça je le savais que le petit minou allait gagner
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clap ! clap ! bravo NEPHOU
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merci beaucoup, je suis réellement touché
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alors pour le titre : souvenir de nulle part

et les mots :
cutter — charrue — livre — boite — bilboquet
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encore bravo à tous et merci

relevé des copies vendredi midi prochain car je pars en vacances après
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c’est pas trop long ??? sinon, mercredi midi : au choix
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SOUVENIRS DE NULLE PART

Armé d’un cutter le chirurgien s’acharnait sur le cœur du vieil homme profondément endormi sur la table d’opération. Il avait tout d’abord pensé à le trépaner, afin d’atteindre le cerveau, pensant pouvoir en extirper quelques bribes de souvenirs. Puis se ravisant, il préféra explorer son cœur, siège des toutes les émotions et sentiments.

L’homme essuya d’un revers de manche les gouttes de sueur qui coulaient de son front, il ne voulait pas rater son intervention. La fatigue se faisait sentir, il se tourna vers son assistant : " Dimitri , je vais faire une pause, met le au frais, je le terminerai plus tard. Je vais faire une partie de bilboquet et manger un morceau. "

Dans le long couloir, les patients attendaient leur tour, ils étaient tous là pour la même raison, tous à la recherche de souvenirs perdus, tous en quête de ce fabuleux passé qui aurait pu être différent si les choses s’étaient passées autrement.

Dans la charrue qui l’emmenait à la cafétéria, le chirurgien pensait, il pensait qu’il n’aurait pas cette chance de pouvoir retrouver tous ses souvenirs intacts, dépoussiérés, débarrassés de toutes ces rancoeurs et rancunes, il était le seul à pouvoir ainsi opérer, alors il profitait des souvenirs des autres, leur volant au passage quelques instants de bonheur, quelques mots offerts à d’autres, quelques regards subrepticement échangés.

Il recueillait avec gourmandise tous ces souvenirs, les déposait délicatement dans une boîte que lui avait offerte sa femme en guise de cadeau de séparation et dans laquelle elle avait disposé la poussière d’une fleur séchée, quelques grains de sables ramassés lors de leur dernier voyage et une photo encore humide des larmes versées, le jour où ils avaient décidé de reprendre chacun leur chemin.

Ce qu’il aimait pardessus tout, c’était le soir, à la lueur d’une chandelle, ouvrir la boîte dont le contenu s’étalait comme les pages d’un livre.
Il consultait chaque chapitre, chaque phrase, chaque mot, il s’en repaissait, avec avidité, il goûtait chacun de ces souvenirs de nulle part.


 
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