et avec la tête ?

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Ce sujet est fermé.
Roberto Vendez a dit:
Appremment, il a appuyé sur L.C.E.B.S.F.J.U.T.S. (lecture Continue En Boucle Sans fin Jusqu'à Usure Totale du Support)
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Hou-hou !
Réveeeeeeeeeille-tooooooi !

Non, il est devant le DVD, tout frais sorti de sa boîte et il attend qu'il se mette à tourner tout seul : avec les vacances, les mange-disque, les clics, les boutons, tout ça, ça s'oublie
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bon alors voilà, je me sers une bonne rasade de miel pops sans lait (j’suis allergique à ce breuvage) et je jette un coup d’œil à ce fil de discussion…

et là, l’accident bête ; on aurait dit un titre d’Amélie Nothomb : « rires et étranglement ». ’tain, c’est gros un miel pops alors un plein bol…

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comment ça j’essaye de gagner du temps
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bon j’essaye de faire ça pour le goûter. ça vous va ?
 
je viens juste de déjeûner alors
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Bon, toutes mes excuses mais, comme certains le savent peut-être (ça traîne dans un sujet sur ceux-ce qui partent en vacances) je vais me marier dans… quoi, un mois et deux jours
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gosh : au boulot
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Je suis un peu en plein préparatifs et suis un peu tenu éloigné de mon ch’tit Mac. Pis en plus y’a le repassage qui va pas se faire tout seul
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mais je trouve quand même du temps pour réaliser ma participation
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petite mise en bouche :

Dimanche 17 août, le soleil rit sous cape et fait grimper le mercure, planqué derrière les nuages. Ces derniers, malicieux, versent un peu de leur eau. Progressivement les citadins sont portés à ébullition. Je me terre sous un toit plus zingué que le comptoir du rade – au nom tellement commun que tout le monde l'oublie – qui orne le trottoir d’en face. En ce moment, à part suer, je suis en train de chercher un taille-crayon, le crayon nécessiteux entre les dents et un téléphone douloureusement coincé entre l’oreille gauche et l’épaule collatérale. Quel con de marketeur a décidé que plus c’était petit mieux c’était ? Je balance un compte fil, reliquat d’une autre vie, et met enfin la main sur le taille-crayon. Vainqueur, je le tiens à bout de bras.

to be continued
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Nephou a dit:
je viens juste de déjeûner alors
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Bon, toutes mes excuses mais, comme certains le savent peut-être (ça traîne dans un sujet sur ceux-ce qui partent en vacances) je vais me marier dans… quoi, un mois et deux jours
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gosh : au boulot
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Je suis un peu en plein préparatifs

T'as raison, vaut mieux d'être sûr de ton... euh de toi
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tous mes voeux de bonheur
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supplément chantilly


—Dimanche 17 août, le soleil rit sous cape et fait grimper le mercure, planqué derrière les nuages. Ces derniers, malicieux, versent un peu de leur eau. Progressivement les citadins sont portés à ébullition. Je me terre sous un toit plus zingué que le comptoir du rade – au nom tellement commun que tout le monde l'oublie – qui orne le trottoir d’en face. En ce moment, à part suer, je suis en train de chercher un taille-crayon, le crayon nécessiteux entre les dents et un téléphone douloureusement coincé entre l’oreille gauche et l’épaule collatérale. Quel con de marketeur a décidé que plus c’était petit mieux c’était ? Je balance un compte fil, reliquat d’une autre vie, et met enfin la main sur le taille-crayon. Vainqueur, je le tiens à bout de bras. Je peut enfin affûter l’outil de mes notes tout en écoutant pour la 7e fois le message déposé sur mon répondeur. Dégoûtée, je laisse tomber crayon, taille-crayon carnet et télép… merde, pas le téléphone.
Je connais le message par cœur.

—Décidément, il fait trop chaud. Je fais glisser mes vêtements par terre et pose les pieds sur le grès jaunis du réceptacle de douche. J’accroche ma montre à la vis qui servait à maintenir, sans doute, une armoire de salle de bain. Bien en vue. J’ai un rendez-vous : mon premier job. Je décroche aussi le regard le plus noir que peuvent produire mes yeux verts au lycéen en train de me reluquer de la chambre de bonne en face. Le rideau, j’oublie toujours le rideau.
Comme s’il ne faisait pas assez chaud ; le pauvre.

—Mon éclat de rire se transforme en larmes quand le savon entre en contact avec mon œil droit. Et c’est en pestant contre le savon et mes seins – qui rendent le sol glissant quand je me douche – que sors de la zone de mon appartement – délimitée par une surface en carrelage noir – appelée « salle de bain » pour répondre aux vibrations impétueuses de mon téléphone. Il fonctionne donc toujours.
Le rendez-vous est avancé.

—Culotte, brassière, tee-shirt et paire de jeans finissent de m’éponger tandis que je descends en trombe le tortueux escalier devant les voisins et leurs animaux affolés. Sans doute à causes des jeans, je ne suis pas sèche ; ce qui n‘est pas grave vu ce qui tombe dehors. Je regarde mon poignet et peste. Ma montre est en train de sécher au 6e sans ascenseur… tant pis.

—Je chope, toujours au vol, mon imper que je fais vieillir dans l’entrée et je sors enfin. Il me faut les 564 mètres qui me séparent de la première bouche de métro pour m’apercevoir qu’il ne pleut plus et que si je suis encore trempée ce n'est pas à cause de la douche mais de la chaleur qu’il fait sous un imper quand le soleil est au mieux de sa forme. Je me sens comme une salade attendant de passer à l’essoreuse : encore fraîche mais plus pour longtemps. Le trajet en métro confirme cette impression.

—Sortie du métro, j’ai le malheur de croiser du regard mon reflet dans une vitrine. Ma carrière de détective viens de prendre un coup dans l’aile ; quoique, Columbo… quand on parle d’imper douteux et d’aile cassée. J’ai à peine le temps de me perdre dans mes pensées que j’arrive au lieu de rendez-vous. Un café-restaurant tout ce qu’il y a de plus sombre. Finalement, mon apparence n’aura pas d’importance.

—Personne au service. Un homme attend en surplombant un verre de cognac. Dans son regard croisé, je perçois le même désir que celui de l'homme campé sur le parapet d’un pont : celui de s’y flanquer. C’est mon client et le patron de ce troquet, il veut que j’enquête sur un concurrent – ou plutôt sa carte – car un détail le mine depuis bientôt trois ans. Il propose pour les desserts un supplément Chantilly à 215 €… personne ne sait en quoi cela consiste, personne ne l’a demandé. Avec un sourire triste il me donne un billet de 500 € et la carte du restaurant : « les Curie ».

—J’avais faim, j’ai tout dépensé. Après un bon repas et un aller-retour je connais enfin la réponse ; le nom du restaurant est un bon indice. Je suis quand même un peu déprimée : mon client n’a pas attendu le résultat de mon enquête et s’est noyé dans son verre.
En sortant je me dis que le jour ne va pas tarder…


toutes mes excuses pour les éventuelles fautes
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la fin de l'année sera belle,c'est de mieux en mieux,ce th......tre.........,merde, roberto m'a refilé son handicap,
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,cette page ira loin
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Je remercie Roberto d'avoir assez étiré les délais pour me laisser le temps de surmonter le cap du syndrome post-vacances et revenir clopin-clopant déblatérer ici
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Supplément Chantilly

“Quelle journée, pour sûr, à s’en pâmer”
Murmurait la marquise pas calmée,
Tenue à bout de bras par son valet
Tandis qu’alanguie elle défaillait.

“Pour sûr, Gontran, votre carrière est assurée”
Minaudait la marquise énamourée
L’oeil vaseux, les sens encore affolés
Du désir d’être à nouveau carambolée.

“Gontran, vous voulez bien recommencer ?”
Lui susurrait câline, la marquise
Voulant à nouveau dégeler la banquise
Dont les vibrations tendaient à s’apaiser.

“Je me sens comme une salade défraîchie”
Se disait in petto, le Gontran tout flapi
“La marquise va me mettre au tapis
A me réclamer un supplément chantilly”

PS. Juste pour mon plaisir personnel, ça n'a rien à voir avec ce fil : un coup de chapeau à Yves Rouquette, écrivain occitan trop peu connu dont les premières pages de "lo travalh de las mas" (le travail des mains) me font toujours esclaffer et qui m'a ancré dans la tête depuis 25 ou 30 ans sa marquise (bien qu'elle n'apparaisse que dans les toutes premières pages) au point qu'elle a été ma muse ici.
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et mal traduit de mémoire (je suis pas doué en occitan), la première phrase de son bouquin :

"La marquise sortit à cinq heures et allat se faire sauter (1) à Boutonnet par un étudiant nommé Piboule".

(1) en VO : camfrar, si je ne me trompe pas
(2) : un quartier de Montpellier qui était tout un monde à la Tati ou à la Bobby Lapointe.

 
Roberto Vendez a dit:
Tu m' prends par les sentiments !
Tu sais que je suis sensible aux marquises qui s'abandonnent, comtesses qui dérapent et autres baronnes victimes de leurs tempéraments...

Je n'y avais pas pensé ! Ce n'est qu'involontairement que j'ai caressé le jury dans le sens du poil.
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Tu noteras quand même que je suis respectueux des hiérarchies sociales : chez moi, c'est l'aristo qui prend l'initiative, pas le prolo
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Enfin, si Paul Valéry nous voyait
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bon et c'est pour quand le verdict ?
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J'aimerais bien savoir tout de suite que j'ai perdu
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Sinon bravo LucG (ce n'est pas pour influencer le jury
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) j'ai moi même rendu un petit truc, qui je crois est passé inaperçu
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Roberto Vendez a dit:
Te dévalorise pas !
Je rends les résultats cet après-midi !

oui mais j'ai oeuvré une fois ainsi et çà a marché si je me souviens bien
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(une histoire de festival
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)
 
moi aussi je peux fayoter avec ROBERTO
.
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en vla du sang bleu en vla
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toujours dans l'élégance,notre gourou aime ça
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une marquise ménauposée,disait un jour a la comtesse
si vous voulez etre baisée,il faut vous nettoyer les fesses
le baron qui a de la trique,les a quelquefois raplaplas
et si le duc a des coliques,contentez vous d'un cervelas


.
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Roberto Vendez a dit:
J'hésite tellement que j'ai trop mal à la tête pour prendre une décision à la va-vite...
RÉSULTATS DEMAIN MATIN À L'AUBE !!
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quoiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii???????? Yen a qui vont râler
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Nephou a dit:
barbarella, il souhaite peut-être que nous postillons (hi hi) aussi quelques mots sur la comtesse (et que fait le comte pendant ce temps)
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Ah, tu crois ? Bon, alors vas-y commence.

Je m'en vais enquêter sur les activités du comte, puis faire un compte rendu, si cela est possible, pas facile à attraper le comte, toujours à aller, à venir...

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