Cela fait surtoutr rire les autres... mais bon à vous de voir
raison du voyage : un cours de cathéchisme forcé déguisé....
lieu des faits : Cathédrale ******* à Lyon
contexte : histoire malheureusemnt tragi-comiquement véridique, 1991, pensionnaire, un voyage éducatifs pour tous comme ils disaient, à lyon par le curé de l'établissemnt....à l'âge de mes 15 ans....
Un larbin de l'évêché nous fait visiter leurs fiertés, l'il glauque, la savatte molle, la main trop caressante, la bouche adipeuse....
beeeuuuaark les sandwiches dans le car avais déjà finis liquéfiés sur la moquette entre deux sièges
Faut dire que j'avais été déjà un peu remué par la première partie du voyage, mal commencé, dans les soutes de ce maudit Alizée 303 poussif qui semblais fonctionner au pétrole brut vus la masse noire que dégageais le moteur usé...
le collège privé n'en étais pas à sa première économie pour avoir racheté ce truc à un voyagiste dont les hangars aveint étés innondés par une rivière en crue... on voyais les dégats des eaux sur l'isolation intérieure de la carrosserie jusqu'au soubassement des vitres
....
Première partie du voyage dans les soutes... parceque pour une fois que je me met la main à la pâte pour aider au chargement de ce cercueil à roulettes, à tasser les sacs à dos au fond, y'a un con qui n'as pas trouvé moyen de regarder si j'étais resortis pour pouvoir fermer les portes
Et personne n'as rien entendus lors du premier trajet bien sur....
Donc lors de la deuxième partie, libéré pour la pause déjeuner sur une aire d'autoroute, puis brimé pour avoir été soupçonné d'avoir fait exprès pour forcément voler les collations comme il disaient
, brimé pour avoir répandus ce même déjeuner ingratement acquis même pas totalement digéré, brimé pour avoir joué avec la sois disant sécurité de la porte de secours qui de tout de façon tenais fermée avec du fil électrique entortillé.
bref ça commençais mal, et ça continuais mal avec le "machin" en robe qui avait une trogne dessinée par Enki Bilal, et qui ne cessai de mettre la main dans mon cou, tripotant mes cheveux qu'il trouvait for jolis longs comme ceux des filles qu'il disait
Poliment je lui dit que les filles on ne les voyais jamais au collège, qu'on les y avais laissés, que c'étais pas plus mal, ç'est toujours en train de couiner grave, et qu'en plus celles du pensionnat ne sont pas du meilleur genre au point de vue idéal de fémminité, tout juste bonne à faire cammioneuse au long cours en europe de l'est
Le larbin avec sa housse de couette blanche sur le dos bloque un moment... continuant à titiller la pointe de mes cheveux...
Moi je lui laisse pas le temps de reprendre ses esprits en lui disant que ça suffit, j'étais pas une pelluche, ils sont propres de ce matin,
lui tiraillant la main hors de moi et que le prêtre du collège n'aime pas qu'on me touche, sauf lui, mes cheveux, que ça ne se fait pas sauf que lui il peut car c'est par tendresse patriarcale !
Le mollusque géant crois immédiatemnt au bobart que je lui ai lancé pour avoir la paix.
De là il arrete donc net toute autre approche.... apparement les curetons ne pique pas sur le terrain de chasse de leurs congénères, ça évite de faire désordre
La visite commence enfin sérieusement,
après cette courte présentation avec les autochtones
J'ai la tête plus à chercher un distributeur de Coca pour calmer mes ulcères stomacaux et mentaux...
Bien décidé à trouvé un truc du genre, je pars solo en éclaireur, le larbin auquel on avais été confiés avait trouvé une autre victime plus lassive pour "tenir salon" au milieu du groupe.
J'aime bien les vieilles pierres.... j'esperais pouvoir aller ensuite visiter les sous pentes et clochers ou autres escaliers etroits planqués dans l'epaisse muraille....
Je cherche les pièces nécéssaire à l'achat d'un truc gazeux dehors.... que je vais finalement trouver dans la boite à l'entrée marquée "don pour la pauvreté" un truc du genre...
Ca tombe bien c'est la misère en ce moment pour moi... et hop je trifouille la fente du tronc et y trouves mon bonheur
....
Sur ce une vieille arrive... choquée me regarde d'un air condescendant, commençant à laisser un pourboire au vieux vicieux tenancier de l'établissement honorable, dans la boite d'à côté...
Je tends la main à toute vitesse, chope la pièce de justesse sur le bord du trou, la vieille hurle, je pars nonchalement dehors lui disant qu'après tout, si coca randais la monnaie, je remettrais les restes
... une demie heure plus tards, clopes et coca finis je retourne à l'intérieur....
La vieille, est pas loin du groupe... prostrée dans son indignation... et je peux pas m'éviter de lui passer devant si je veux continuer mon parcours.
J'ai pas envie qu'elle me voie, faut trouver un autre passage discret.
j'avance sans bruit par une allée transversale, l'air de rien
, pour atterrir derrier le meuble sale du soubassement des grandes orgues.
Je peux pas aller plus loin. La pie est de l'autre côté. je décide d'attendre qu'elle se barre ou s'endorme
Pendant ce temps je joue avec les interrupteurs trouvés par là.... (attention le début des gribouilleries incontrollées commence
)
me ballade gentilment, toujours l'air de rien
... et pis après trois petits tours à rêvasser je vois que je peux éviter la viocque en passant par un petit escalier en bois qui mêne aux claviers des orgues, et un autre escalier fait le pendant de l'autre côté. Une passerelle idéale pour se faufiller discret
.
Arrivé en haut je jette un il pour voir si personne ne m'as vus ou entendus. Je stresse à mort, le bois est tellemnt vieux que ça craque de partout, et ça résonne à mort aussi sous les 20 metres de pierres voutées
Un quart de tour... et là je ne peux m'enpêcher de jouer avec les tirettes de régage des trois claviers, pensant bien après tout fouttre la pagaille pour l'organiste
Je me rapelle d'un bruit sec, genre porte qui claque. "Oups" me dis-je
je me baisse d'un coup, me cogne contre le bord de quelque chose.... et la tout part en couille, j'ai mal, "ouille" je pense, je me tords dans tout le sens, en équilibre sur mes chevilles.... et je le perds tout doucement mais surement cet équilibre.......
Je retire les mains de ma tête, tends les bras pour reprendre équilibre, ça marches pas, on dirais une libellule tellemment je gigotte, je bascule en arrière, je pense terrorisé "ohohooooo nooonnnnn aaaaaaaahhhhhh aïe aïe je suis repèré"
je m'affale sur le cul en essayant de me faire le plus léger possible....
Il y a à ma grande surprise une récéption douce comme sur des ressorts qui me soulage.... pas longtemps... la terreur me reprends, tout se met à vibrer, comme un tremblement de terre, ça se met à gronder progressivement, ça deviens sourd, on dirais un airbus qui passe juste sur moi
...
En 5 secondes : Là je réalise, me met à 4 pattes, ça s'arrete sourdement, "ah mais quel con, les interrupteurs, j'ai mis la soufflerie de ce bordel rustique en route"
Un peut con sur le bords je n'ai pas réalisé que je m'étais vautré sur les pédaliers qui comandais les tubes les plus puissants de cet engin ennorme, et je me met à vouloir me sortir de ce guêpier à toute vitesse, toujours à 4 pattes, écrasant de tout mon poids alègrement sur toute sa longueur au fur et à mesure la 50aine de pédaliers
n'ayant plus rien à perdre pour me sortir de là le plus vite possible, et par tout les moyens
.
En bas c'est la confusion. On aurais dit un concert de Marilyn Manson avec Wagner et stravinsky comme servants pour la grosse artillerie
Je me sauve limitte recroquevillé vers le groupe, l'air de rien, une oreille qui bourdonne
Après 1 quart d'heure de confusion générale, le curé reprends le groupe en main, très dissipé par les tubes crachant leur derniers souffles.
Pour reprendre la main, le Curé qui me dit lorsque je passe devant l'autel : dites, vous avez pas oublié de dire quelque chose !
moi qui avait encore des accouphens et les frissons des basses orgues.... : de quoi ???¿?
Le curé : vous vous foutez de moi ?
moi : non non, me permettrais pas, c'est très joli ici
le curé : c'est pas un cours d'architecture ni de décoration d'intérieur... alors que dites vous à votre seigneur ?
Moi : hein ?
nan mais au prix où est le bois tu ferais mieux de déscendre de là
le curé : DEHORS
on en as excomunié pour moins que ça
Moi insolent : m'en fout c'est déjà fait
le curé : ne dites pas n'importe quoi.... le seigneur n'est pas ingrat, il peut vous accorder le pardon si vous faites amende honorable
moi : lui oui mais pas vous
Le curé brandissant sa main en l'air comme une épée de damoclès
moi : ah non je suis protestant, (ce qui est vrai), je m'en fout de vos cérémonies à la con, mes ancètres on déjà eus droit à la St barthélémy, l'excomunion, j'ai pas besoin de vos sales pattes de vieux pervers à l'haleine pas fraiche
le curé rouge sautant sur place hystérique comme Jules César en colère dans Astérix le gaulois
: DEEEHOOOOOOOOORS, SORTEZ D'ICI, HORS DE MA VUE SALETÉ
là je fais 1 demie tour, décidé, qu'il valais mieux partir quand même et ne pas insiter sur des histoires politiques toujours pas cicatrisées après un demi millénaire,... mais le sort en prends une autre tournure : je me prends les pieds dans les couronnes de fleurs déposées devant l'hotel que je n'avai pas vues à coté de moi, je cherche en plié en deux a reprendre mon équilibre, finis par retrébucher sur qqchose d'autre, tombe de tout mon long en avant, instinctivement mes mains saisissent le drap de dentelle qui recouvre l'immense autel pour me rattraper... ça ralentis ma chute.... les couronnes de fleurs amortissent.... j'ai comme l'impression qu'une ombre me domine tout à coup... très très vite.... des fractions de secondes ralenties, je m'en souviens et revois encore les images .... me protège la tête avec les bras et me recroqueville dans les gerbes.... un bruit de ferraille épouvantable.... des cris
je me relève comme je peux, assez cahotique, n'osant me raccrocher à rien après tout ça... me reprends les pieds dans les gerbes, pret à bondir vers une sortie pensant que ça allais mal finir après tout ce bordel....
juste le temps de tourner la tête pour voir que les catastrophes gribouillèsques ne s'étaient pas arrètées à des centaines de fleurs écrasées et une vulgaire nappe roccoco déchirée et une douzaine de sonotones cramés....
.....
trois des immense candelabres en bronze de 40cm de diametres et de deux metres de haut au moins, bougies géantes comprises avaient été entrainés par la dentelles sur lquelle je m'étais lamentablement pendu, avaient basculés au bord de cet autel....
c'étais ça l'ombre dont je voulais me protèger !
j'y avais échapé de peut, le prêtre lui non....
l'un des immenses bloc de cire de 20 cm de diametre s'étais cassé sur sa tête en deux, des pailletes blanches sur son crâne ...hurlant des "Aïe", des "espèce de calviniste", des malédictions transmises de siècles en siècles probablement par la sainte inquisition....
Les peids épargnés de justesse par les socles éclatés de 70 kg de bronze chacuns... aussi vieux peut être que la cathédrale. (tant de privations supportées par les peuples pour que l'église puisse couler ses bronzes, libérés de leur gangue ais-je pensé en un éclair, dans un fouttoir ridiculemnt grotèsque.... bien fait)
...
là je suis partis à petite vitesse, ne tenant pas à servir de hors d'uvre décoratif pour une prochaine cérémonie macabre propre au catholiques intégristes.
Lors de ma retraite, faisant résonner d'horreur les vielles bigotes (chevillées comme depuis des siècles aux bancs qui portent le nom de leur illustre famille, génreuses donnatrices bourgeoises expiatrices) de toute ma voix les voutes d'un
"ne jurez pas mon père, ... ne jurez pas, vous avez juste perdu l'occasion d'être un martyr"