Mes amis sont des stars

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Tombe le futal...
 
T'as qu'à faire ce qu'on te dit et c'est tout...
 
Non.

On fera ce que JE deciderai.
 
Toujours.
 
sonnyboy a dit:
Tombe le futal...

En fait, on se méprend généralement sur la grammaire sonnyboyenne : dans son expression fétiche, certains diraient son leitmotiv, le verbe n'est pas à l'impératif comme on aurait tendance à le croire en se basant sur des apriori sans fondement (c'est le cas de le dire :D). Il s'agit tout bonnement d'un tout bête et néammoins charmant présent de l'indicatif.

C'est l'inversion de la position du verbe et du sujet (certains diraient qu'il sagit d'une anastrophe mais je tendrais à penser qu'il y a débat chez les modérateurs pour ranger cette si élégante figure de style dans cette catégorie un tant soit peu floue) qui donne ce charme indéfinissable à la prose de Sonny.

Il ne fait que suivre là de grands exemples que certains s'empressent trop vite d'oublier. Je me bornerais à rappeler les derniers vers du pont Mirabeau cher à Guillaume Apollinaire :

Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passé
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine

Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure


Remplacer "passent" par "tombe"
Remplacer "les jours" par "le futal"

et ce petit exercice de linguistique amusante vous permettra de considérer (pour ceux qui par chance ne sont pas borgnes, car cela arrive) d'un autre oeil notre cher Sonny.

Sous ce nouvel angle, ce refrain entêtant "tombe le futal" se colore de nostalgie, on pense à Kosma, aux feuilles d'automne, à Zoot Sims, Cannonball Adderley, Stan Getz et une foultitude d'autres qui en ont si bien parlé sans mot dire.

Et de fil en aiguille (ce qui peut aider à resserrer les boulons et empêcher le dit futal de tomber) on en revient à Guillaume et à ses colchiques qui, je ne sais pourquoi, me ramènent à Sonny :D :

Le pré est joli en automne,
Les vaches y paissant lentement s'empoisonnent


Alors, en ces jours où le printemps, tout juste encore bébé joufflu, remplit d'allégresse les coeurs (et d'autre chose d'autres choses), je tiens à apporter mon soutien à notre camarade nostalgique et à son pantalon fuyant. :zen:
 
Tombent les futals...

Morflent les trouducs...

Jouasse je suis...:D :D :D :D
 
Luc G a dit:
En fait, on se méprend généralement sur la grammaire sonnyboyenne : dans son expression fétiche, certains diraient son leitmotiv, le verbe n'est pas à l'impératif comme on aurait tendance à le croire en se basant sur des apriori sans fondement (c'est le cas de le dire :D). Il s'agit tout bonnement d'un tout bête et néammoins charmant présent de l'indicatif.

C'est l'inversion de la position du verbe et du sujet (certains diraient qu'il sagit d'une anastrophe mais je tendrais à penser qu'il y a débat chez les modérateurs pour ranger cette si élégante figure de style dans cette catégorie un tant soit peu floue) qui donne ce charme indéfinissable à la prose de Sonny.

Il ne fait que suivre là de grands exemples que certains s'empressent trop vite d'oublier. Je me bornerais à rappeler les derniers vers du pont Mirabeau cher à Guillaume Apollinaire :

Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passé
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine

Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure


Remplacer "passent" par "tombe"
Remplacer "les jours" par "le futal"

et ce petit exercice de linguistique amusante vous permettra de considérer (pour ceux qui par chance ne sont pas borgnes, car cela arrive) d'un autre oeil notre cher Sonny.

Sous ce nouvel angle, ce refrain entêtant "tombe le futal" se colore de nostalgie, on pense à Kosma, aux feuilles d'automne, à Zoot Sims, Cannonball Adderley, Stan Getz et une foultitude d'autres qui en ont si bien parlé sans mot dire.

Et de fil en aiguille (ce qui peut aider à resserrer les boulons et empêcher le dit futal de tomber) on en revient à Guillaume et à ses colchiques qui, je ne sais pourquoi, me ramènent à Sonny :D :

Le pré est joli en automne,
Les vaches y paissant lentement s'empoisonnent


Alors, en ces jours où le printemps, tout juste encore bébé joufflu, remplit d'allégresse les coeurs (et d'autre chose d'autres choses), je tiens à apporter mon soutien à notre camarade nostalgique et à son pantalon fuyant. :zen:



Absolument merveilleux.:zen:

:rateau: