Si on cessait de parler de pirates.

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Tu te sentirais mieux, c'est ça ? Et l'art, ça deviendrait quoi ? Un hobby du samedi, enfin quand y a pas les gosses. Génial.:rateau: Moi j'dis, j'ai hâte de voir ce que deviens la création après ça.

il me semble pourtant qu'à propos de l'écrieur et la création qu'il en fait aussi en quelque sorte et qu'il vit avec une artiste peintre (et plus si affinités). Je veux bien que tu sois assise sur ton statut d'intermittent et si besoin on viendra si assoir avec toi mais ne va pas croire que la création se pratique d'une seule manière.

Je le redis, la plupart de mes amis musiciens (qui en vivent et en crèvent, exceptés Tété et Anis qui en vivent) vivent pour les concerts et par les concerts (Tété et Anis aussi d'ailleurs). Le reste, c'est du cinéma qu'ils jouent pour leurs maisons de disques (Tété fait des tournées avec des amis à lui et n'hésite pas à pousser ses potos sur scène au premier plan, "le petit dernier")

effectivement, je parle d'une économie souterraine (avec statut intermittent d'intermittent pour certains) mais ils ne vivent que de ça que par ça… et c'est de la création…

Après le disque, c'est un produit que tu vends et ça n'a pas deux siècles avant. T'imagines avant ? voire même il y a un siècle ? les gens allaient voir les artistes, c'était la seule occasion de les connaitre… :siffle: dingue, non ?
 
Bon je me suis fait un p'tit picnic moquette, j'ai pioché des trucs chez un peu tout le monde.

Comme quoi ? Une campagne à la Cindy Sanders ? Merci bien. Non, mais parce que c'est ça que les gens attendent, hein...

C'est tout ce que tu trouves ? Tu manques d'imagination pour une âme artistique. Une coopérative pour vendre sa musique dématérialisée, par exemple.


Mais ouais mais c'est leur métier. Parce que la musique, ça reste un métier qui prend beaucoup plus de temps que d'écrire et enregistrer un album. Ca, c'est comme la valeur du travail qui se perd. 'fin bref...


Excuse-moi, mais leur métier, c'est quoi ? Faire de la musique, et seulement faire de la musique ? Tu vois, ma bonne mélounette, je connais le milieu des intermittents comme ma poche, visiblement mieux que toi. Des musiciens qui ne savent faire QUE de la musique, je n'en connais pas beaucoup. Quelques fonctionnaires d'orchestre, et quelques illuminés. Tous les autres gèrent leurs cachets, se tordent le crin pour faire de la promo, voire se cassent vraiment le cul pour gérer leurs affaires, comme dans les musiques actuelles, comme on dit.
Et je me casse certainement dix fois plus le cul que toi toute la journée pour que l'art reste une possibilité de vie pour un grand nombre, et que ceux qui font ce choix puisse en vivre. Et je n'ai pas pour ça abandonné mon métier de chercheur. Mais pour pouvoir vivre de ça, de la mise à disposition de mes travaux au profit d'un secteur entier, il y a fallu que je rajoute à mon métier un certain nombre d'aspects dont je n'aurais pas eu à me soucier si je n'avais fait que de la recherche fondamentale. Genre : gérer de la trésorerie, des dossiers de subventions, de la paperasse et j'en passe, bref, monter une entreprise qui me permette de me payer tous les mois. Parce que c'était la seule façon pour continuer à faire mon art à moi.
Et depuis que je fais ce boulot, je suis atterré du discours d'une partie du milieu culturel, qui ne fait que s'obnubiler de ses conditions de vie, et n'arrête pas de dire que ce qu'il faudrait, c'est qu'ils n'aient pas à vendre leur art pour vivre. Heureusement qu'une autre partie a pris conscience que la culture était aussi un secteur économique, et qu'il fallait aussi le défendre en tant que tel.
La crise que subit aujourd'hui la culture est d'abord une crise de maturité. Parce qu'une grande partie de ses acteurs sont immatures, et qu'une autre petite partie n'a rien à foutre là.

Alors tu fais pas des raccourcis, melou. T'as juste des énormes œillères.


Et pour le reste, et pour revenir dans le débat, entendre tous ces musiciens défendre le modèle qui a porté les majors, ça me rappelle ces complaintes des petits agriculteurs qui défendent la FNSEA dirigée par les grands céréaliers. Aussi cons.
 
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Réactions: kisbizz
Pouh pouh pouh, je me suis mal faite comprendre, ou j'ai mal compris peu importe.
Je vais faire court tout de même.

Alèm>Je n'ai jamais critiqué l'art de l'écrieur. Je n'ai pas l'honneur de connaitre ce monsieur. Sinon, on est d'accord.

L'écrieur>J'ai cité Ciny Sanders (que j'ai découvert hier soir, ne jamais, jamais rallumer sa télé...jamais) parce que j'ai l'impression que quand il est demandé aux artistes de faire autre chose, dans ce qui plait, c'est pour générer du vide, du scandale, du bankable. Enfin un truc qui puisse exciter les gens qui ont des sous. Surtout en ce moment.
Pour tout le reste, je suis d'accord sur le fond, la forme, tout... D'ailleurs :
Parce qu'une grande partie de ses acteurs sont immatures, et qu'une autre petite partie n'a rien à foutre là.
On a failli me lyncher dans un débat culturel pour avoir dit exactement la même chose.
Alors mes oeillères, je me les mets ailleurs.

Edit : Na.:p:D
 
L'écrieur>J'ai cité Ciny Sanders (que j'ai découvert hier soir, ne jamais, jamais rallumer sa télé...jamais) parce que j'ai l'impression que quand il est demandé aux artistes de faire autre chose, dans ce qui plait, c'est pour générer du vide, du scandale, du bankable. Enfin un truc qui puisse exciter les gens qui ont des sous. Surtout en ce moment.
Pour tout le reste, je suis d'accord sur le fond, la forme, tout...

Cindy Sanders est une pauvre fille, naïve, avec oeillères greffées, qui se fait prendre pour une gourde par la TV histoire d'amuser les foules.
 
On a failli me lyncher dans un débat culturel pour avoir dit exactement la même chose.
Alors mes oeillères, je me les mets ailleurs.

Edit : Na.:p:D

Heu...
C'est marrant parce que quand moi je t'avais dit ça sur un autre forum, tu as quand même failli me lyncher, et maintenant tu le reprends à ton compte?
:mouais: :p ;) :D
Ca me rassure de voir que finalement pas mal d'intermittents et ex intermittents pensent la même chose.
Peut-être ne sont-ils pas encore assez nombreux à avoir les c.ouilles d'imposer leur modèle aux Majors (pour ne parler que de musique mais ça s'applique aussi à la littérature et au reste), parce que ce que les artistes oublient souvent c'est quand sans public ils ne sont rien, mais sans Major ont réussi à leur faire croire qu'elles sont indispensables, c'est oublier les artistes indépendants ou signés sur des petits labels qui réussissent à faire leur place parce qu'ils se sont démenés le cul pour se faire connaitre ou que leur petit label croyait en eux et les a boostés.
Alors oui ça prend du temp de lancer un artiste, mais est-ce que ce n'est pas leur boulot finalement aux Majors?
Au lieu de signer des conneries à la Cindy Sander (eh oui, vous avez bien lu, elle vient d'être signée...), les Directeurs artistiques devraient se sortir les pouces du cul puis des oreilles et vivre pour autre chose que leur compte en banque qui au final en ressortirait certainement plus intéressant.
Mais c'est la politique culturelle actuelle. Faire du rapide, du à consommer tout de suite pour s'en foutre plein les poches vite.
Ne rien prévoir, ne jamais tabler sur l'avenir. Eviter autant que possible de dénicher des gens qui ont du talent, puisqu'avec une bonne promo formatée, même ma poissonnière vendrait un disque, alors pourquoi se faire chier avec des artistes qui ont une exigence autre que de passer à la télé?
 
Majors, intermittence, petits labels , à qui profite tout ca etc
On en revient encore et toujours à un point central: Art et société ou Art et argent, artiste "createur éthéré" ou agent économique
Attention l'artiste n'est pas que agent économique. Mais il l'est aussi.

En gros sous cet angle là , il y a 2 approches : gagner sa vie et créer à coté, ou gagner sa vie grace à son activité créatrice. Et ca a toujours été entre ces 2 extrêmes.
De manière plus ou moins masquée que ce soit Raphaél, David, Lully Bach ou Guitry
je prends ce dernier comme exemple-rare- d'homme très à l'aise financierement et qui pouvait créer en loisir ( le plus marrant c'est qu'il a aussi fait du fric avec ses créations)
Et relire quelques pages de la correspondance Vincent Van Gogh avec son frère Théo est instructif.

Aujourd'hui à part quelques pays qui ont des structures divers de soutien ( subventions, mécenat , statuts à part) l'artiste doit lutter pour vivre de son art s'il le souhaite.
J'ai remarqué un changement là dessus. C'est en général pleinement accepté par l'artiste, contrairement à il y a quelques années encore où on avait certaines pudeurs concernant Art et Argent, souvent assez artificielles.
Soit il peut intégrer une structure qui s'occupera en partie de la gestion ( de contrat avec major à emploi "culturel" ou agent ) soit il doit devenir gestionnaire, seul ou en groupe.
En France pour l'instant c'est un "entre-deux". On se dirige vers le modèle capitaliste de marché.

Et pour revenir sur l'aspect internet. C'est un bon outil de distribution pour petite structure. Ou pour être viisible. Pour tous les arts.
C'est un atout énorme. Plus rien à voir avec les pressages ou éditions -repros confidentiels (auto produit ou mini entitée mal distribuée) ou l'isolement de fait de certains plasticiens ou écrivains.

Après se pose le problème "sortir du lot" , mais c'est une autre affaire.
 
J'ai remarqué un changement là dessus. C'est en général pleinement accepté par l'artiste, contrairement à il y a quelques années encore où on avait certaines pudeurs concernant Art et Argent, souvent assez artificielles.
Soit il peut intégrer une structure qui s'occupera en partie de la gestion ( de contrat avec major à emploi "culturel" ou agent ) soit il doit devenir gestionnaire, seul ou en groupe.
En France pour l'instant c'est un "entre-deux". On se dirige vers le modèle capitaliste de marché.

Et pour revenir sur l'aspect internet. C'est un bon outil de distribution pour petite structure. Ou pour être viisible. Pour tous les arts.
C'est un atout énorme. Plus rien à voir avec les pressages ou éditions -repros confidentiels (auto produit ou mini entitée mal distribuée) ou l'isolement de fait de certains plasticiens ou écrivains.

Après se pose le problème "sortir du lot" , mais c'est une autre affaire.

Il n'y a pas que le modèle capitaliste. Il y a aussi beaucoup de modèles alternatifs, qui se développent assez rapidement, finalement.
En Rhône-Alpes, par exemple, il y a eu un gros boulot de l'Union Régionale des SCOPs, les coopératives. Non seulement pour changer les modes de gestion des grosses embarcations du spectacle vivant, mais aussi dans les musiques dites "amplifiées" ou le jazz. Deux exemples : la plate-forme dématérialisée de vente en ligne, qui regroupe une grande partie des labels rhône-alpins (de Jarring à Hacienda, en passant par Orkhestra International et une vingtaine d'autres), plus des auto-produits. Elle sera bientôt en ligne, et c'est une vraie solution notamment au problème de trésorerie des petits labels.
Autre exemple : le FIL, la smac de St Etienne. Voulue par la municipalité précédente, il était prévue de confier la "salle de musiques actuelles" à une structure d'exploitation classique. A la surprise générale, c'est un collectif de structures, la Limace (ll LIgérienne de Musiques ACtuElles) qui a remporté la délégation de service public. La limace, c'est un regroupement d'associations et de sarl, avec des groupes, des colllectifs, des labels, et, autre originalité, une coopérative d'emploi et d'activité, qui regroupe les techniciens, mis au service de la smac et de toutes les autres structures, pour péréniser les emplois techniques. Les dirigeants ne sont pas des vieux requins. Le patron de la Scop a à peine 25 ans, les dirigeants du Fil à peine plus.
Un dernier exemple, qui me tient à cœur. Depuis plusieurs années, des belges ont construits un système d'aide à la gestion et d'aide aux projets artistiques et culturels sur un modèle coopératif : SmaRT.
SmaRT est en train de s'installer en France, sous forme d'une union de coopératives régionales. Elle proposera une gestion complète des payes des intermittents, avec un fonds de garantie de salaires, et des modules de conception de projets artistiques, pour décharger les porteurs de projet de la plupart des démarches administratives. Encore une fois, c'est un modèle coopératif, c'est à dire un modèle économique non-capitalistique, qui est au cœur du fonctionnement de SmART France, et ça permettra une professionalisation du milieu culturel, notamment dans les phases de démarrage des projets.

Bref, les expériences alternatives, ça ne va pas manquer, dans les années qui viennent. Et ça va certainement transformer le milieu - et les politiques culturelles - françaises.
On a pas le choix. L'Etat, tant qu'il sera dans la direction dans laquelle il est actuellement, se désengagera de ce secteur, puisque manifestement il ne sait pas à quoi ça sert, ni ce que ça rapporte, et pense que les collectivités locales n'ont qu'à le financer elles-mêmes. Et parmi les dites collectivités, une grande partie ont déjà des budgets culturels extrêmement conséquents. Donc il va falloir apprendre à jeter moins de pognon et d'énergie par les fenêtres que durant ces 20 dernières années, où à chaque aventure artistique correspondait une entité économique, souvent mal gérée et mal dirigée. Mais les moyens pour continuer à faire ce que l'on veut et en vivre existent. Il faut aller les chercher. Et pour ça, il faut tourner résolument le dos aux anciens modèles, que ce soient ceux de l'industrie culturelle, ou des institutions "d'excellence" pour élite cultivée.
 
Il n'y a pas que le modèle capitaliste. Il y a aussi beaucoup de modèles alternatifs, qui se développent assez rapidement......
Je sais bien qu'il y a des structures alternatives et il y en aura de plus en plus. Et personnellement je dis "tant mieux".

Ne serait ce en France qu'à cause du désengagement progressif de l'Etat

Afin d'éviter le malentendu
Ce que je veux dire par modèle capitaliste ce n'est pas tant à la structure de l'entité gestionnaire que je faisais allusion mais au systeme global
par opposition à par exemple le modèle d'art étatique ( ex URSS , ex Roumanie Ceausescu etc)
ou Ministere de la Culture fort etc

( en passant quoiqu'on pense de la structure , pour ceux concernés je rappelle que c'est election time au CA de la Maison des Artistes)......
 
( en passant quoiqu'on pense de la structure , pour ceux concernés je rappelle que c'est election time au CA de la Maison des Artistes)......

Oui, il serait temps de virer la bande de réacs ringards qui s'est emparé d'une partie de la structure... :siffle:
 
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Réactions: Dos Jones
Oui, il serait temps de virer la bande de réacs ringards qui s'est emparé d'une partie de la structure... :siffle:
m'étonnerait qu'ils fassent une soirée spéciale sur téfin :siffle:
quoique quoique le 22 ils passent Dr House épisode intitulé " petit con" ( j'invente rien , c'est écrit :D )
à mon avis y a un message caché...
genre: is there a decent manager in da House?
réponse : P'tit con
:D
-------
p'tete un direct live parisien à telebocal et/ou au Goumen bis et/ou le Plateau et/ou aux Métallos?
En tous cas pas au fantome des Frigos...


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En fait tout ca n'est pas off topic du tout , je dirai que c'est en plein sujet ( pour les plasticiens et autres c'est même central )
 
Parce que franchement, vous en achèteriez vous un album de la Star'Ac'?

Non, mais il ne me viendrait pas non plus l'idée de le télécharger, et encore moins de l'écouter :siffle: :mouais:

:D
 
tiens idée de business
utiliser ce genre de CD pour construire un super gadget

le pendant du bidule électronique antijeune ( j'ai vu que des autorités locales francaises étaient très interessées par ce machin hallucinant)

mais... anti adultes et autres
 
Heu...
C'est marrant parce que quand moi je t'avais dit ça sur un autre forum, tu as quand même failli me lyncher, et maintenant tu le reprends à ton compte?
:mouais: :p ;) :D
Ca me rassure de voir que finalement pas mal d'intermittents et ex intermittents pensent la même chose.
M'aurais étonner qu'il vienne pas foutre sa truffe là dedans....ahem...kof kof kof...ne pas s'énerveeeeer.
levitation.gif

Mais ça n'a rien à voir !!!!!! \o/ Toi ce que tu disais c'était beaucoup plus radical !!!!! C'était carrément : taillons dans le gras, et tant pis pour ceux qui auraient dû rester. Et ceux qui sont au bout de la chaine alimentaire ? Bah ils se font bouffer, normal. Et les jeunes qui sont sensés renouveler la culture ? Rien, t'as pas répondu. Alors que m'sieur l'écrieur, lui il propose pas de changer de métier, mais de le diversifier. C'est pas pareil.:o Et c'est déjà beaucoup plus intéressant. Ca permet de ne pas laisser sur le bord du trottoir des gens qui rentrent dans aucune case du système, dû à leur activité. Et pas dû à leur état dépressif à côté de leur téléphone qui ne sonnera jamais. Faut arrêter avec ça, manant.
Je l'aime pas, je l'aime pas, je l'aime pas.:rateau:
Et puis intermittent, c'est un statut administratif, pas un métier. Y a beaucoup d'artistes qui ne l'ont pas ce statut.
Peut-être ne sont-ils pas encore assez nombreux à avoir les c.ouilles d'imposer leur modèle aux Majors... (blablabla avec des gros mots dedans)...
Ah ça ! Pas de doute. Et alors dans tous les domaines que ce soit les dessineux, les zicos, le spectacle vivant, l'audiovisuel, etc...Quoique, les dessineux, ils réagissent depuis bien plus longtemps que nous.De plus en plus de coopératives, d'atelier commun, utilisation efficace d'internet, non, eux ils avancent bien. Ils ont pas le statut intermittent aussi, faut dire, ça aide p'têt un peu.:D
Le reste c'est "on fait comme si c'était comme avant, et ça passera, allez..." Bin non ça passera pas, et t'as beau leur prouver, presque les faire douter, ça change rien. Alors plutôt que de convaincre les vieux gros qui nous emmerdent, je préfère convaincre les gens qui bossent pour les vieux gros. Y a p'têt un moment où on sera une majorité, et les vieux gros, ils nous emmerderont plus.
Ou pas.:p

En France pour l'instant c'est un "entre-deux". On se dirige vers le modèle capitaliste de marché.
Mais non, mais non. J'ai pas d'exemples efficaces sous la main là, mais de plus en plus de systèmes alternatifs émergent. Genre, y a un truc, dont je n'ai plus le nom. Je suis désolée.:rose: En fait, c'est un peu comme une pépinière d'entreprise, sauf que t'as pas besoin de créer ton entreprise. Tu trouve tes clients/projets/etc, et aux fournissent tout le cadre administratif et feuilles de salaire. Bon, c'est pas le top, mais ça aide à se lancer déjà.

Bref, les expériences alternatives, ça ne va pas manquer, dans les années qui viennent. Et ça va certainement transformer le milieu - et les politiques culturelles - françaises.
On a pas le choix. L'Etat, tant qu'il sera dans la direction dans laquelle il est actuellement, se désengagera de ce secteur, puisque manifestement il ne sait pas à quoi ça sert, ni ce que ça rapporte, et pense que les collectivités locales n'ont qu'à le financer elles-mêmes. Et parmi les dites collectivités, une grande partie ont déjà des budgets culturels extrêmement conséquents. Donc il va falloir apprendre à jeter moins de pognon et d'énergie par les fenêtres que durant ces 20 dernières années, où à chaque aventure artistique correspondait une entité économique, souvent mal gérée et mal dirigée. Mais les moyens pour continuer à faire ce que l'on veut et en vivre existent. Il faut aller les chercher. Et pour ça, il faut tourner résolument le dos aux anciens modèles, que ce soient ceux de l'industrie culturelle, ou des institutions "d'excellence" pour élite cultivée.
Ouais, mais ça c'est comme pour l'écologie, et bien d'autres choses. Les moyens de faire autrement existent toujours. Et ça irait bien mieux. Sauf que c'est jamais mis en place, parce que ça arrange une minorité dominante.
Ah bah elle a eu du nez l'Ariane Mnouchkine !

SCOP
Non, non et non. Déjà elle a fait ça dans les années 70 dans une idée hippie, squat, tous derrière le marteau-piqueur. Mais ça a marché grâce à l'argent de papa, et maintenant, grâce à l'intermittence et donc aux assedic. Laisse donc la Pouchkine vieillir mal où elle est, et ne la ramène pas là.:p

( en passant quoiqu'on pense de la structure , pour ceux concernés je rappelle que c'est election time au CA de la Maison des Artistes)......
Foutez-les dehors !:o
Tiens ça me fait penser, que lundi, nous on a molières. Choueeeette.:sleep:
 
Non, non et non. Déjà elle a fait ça dans les années 70 dans une idée hippie, squat, tous derrière le marteau-piqueur. Mais ça a marché grâce à l'argent de papa, et maintenant, grâce à l'intermittence et donc aux assedic. Laisse donc la Pouchkine vieillir mal où elle est, et ne la ramène pas là.:p

Comment ? Elle est en scop et elle n'a pas de salarié permanent ?!!! :p